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. : : Calamity from the Sky : : .
Squalionheart Titre : Calamity from the Sky
Auteur : Squalionheart
Date de Création : 08/04/2009
Nombre de Chapitre : 5
Actuellement sur le Chapitre n°3
Résumé :
Bienvenue sur les pages de lecture du roman du FFVII Projet Jenova nommé, "The Promised Land". Pour lire le livre, il suffit de parcourir les pages à l'aide des liens encadrant le manuscrit ou de choisir son chapitre dans "Chapitres". Bonne lecture !
Couverture
Préface - 01. L'Oracle
Préface - 02. La Chute
Préface - 03. N'Oublions pas nos Origines
Livre Premier - 01. L'Explosion

Précédente - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - Suivante

Préface - 02. La Chute

Le petit matin montrait son nez. Le ciel rose annonçait la chute imminente de l'objet céleste. Il ne restait à présent que deux jours avant la catastrophe prochaine que les habitants commençaient à présent à soupçonner. Depuis quelques heures maintenant un mouvement de foule affluait de la capitale mais aussi de l'extérieur de celle-ci, en direction du palais royal, se situant au centre de la cité. Toute la ville avançait aveuglément vers le même point ou une réunion avait été annoncée la veille au soir. Chacun suivait ses voisins ou tout simplement le flux qui coulait dans les rues. De l'extérieur, toutes les tribus nomades rentraient en masse. Elles étaient arrivées en même temps pendant la matinée, ni trop tôt, ni trop tard pour se regrouper près des deux portes extérieures de la ville qui se situaient au nord et au sud. Et bientôt, cette foule composée de milliers d'individus, qui représentaient à eux seuls sept huitièmes du peuple Cétra, s'engouffra dans les ruelles de la cité, avec chacune à leur tête un chef de tribu. Cette longue marche vers le palais était sereine, calme, personne ne parlait à son voisin et seul les enfants et les parents parlaient entre eux. La plupart des bavardages étaient de toute façon couverts par un bruit de sabots foulant une chaussée pierreuse. Que se passe t-il ? Se demandait-on. Pourquoi nous a-t-on appelés ici ? Pourquoi nous a-t-elle appelés ici ? Pourquoi Erra pleure-t-elle et crie-t-elle ainsi ? Autant de questions guidées par le même sentiment d'inquiétude et par le même désir de vérité flottaient dans les esprits des magiciens. Au milieu de toute cette foule, un être se détachait des autres. Il portait une toge rouge. C'était un chef de tribu. Ils étaient reconnaissables grâce à cette sorte de manteau-cape rouge qui les entouraient. D'après la longue chevelure châtaine ondulée, qui pendait sur le capuchon, derrière un visage aux traits féminins, on pouvait sans mal distinguer une femme dans cette cape. Elle marchait depuis quelques instants plus rapidement que les autres, essayant de rattraper un homme portant le même habit qu'elle mais qui lui, le possédait en vert.
- Lierns ! Finit-elle par dire en appelant l'homme avant de le rejoindre. Attends-moi ! L'homme se retourna et stoppa le mouvement laissant les marcheurs continuer leur route en les contournant lui et la femme. Après avoir ouvert de grands yeux et esquissé un léger sourire de surprise il éleva la voix.
- Mylia. Est-ce bien toi ?
- Ouaip ! C'est Mymy. Dit t-elle le sourire aux lèvres et le malice aux yeux.
- Et bien, je ne crois plus que t'appeler ainsi sois sage maintenant, tu es devenue une femme, dit-il. Regarde comme tu as grandi, le portrait de ta mère. D'ailleurs j'ai appris pour sa maladie, je suis désolé.
- Moi ? Grandi ! Bien oui, le temps y est sûrement pour quelque chose ! Et, M'man m'a passé les rênes de la tribu. Tu sais, elle se remet bien, je pense qu'elle va s'en sortir. J'ai espoir et en attendant, je commande tout ce petit monde ! C'est pas génial ? Et puis s'inquiéter quand les choses prennent une tournure plutôt bien, ne sert à rien.
- Je vois que tu n'as pas perdu ta joie de vivre, dis moi... C'est bien, mais en des jours comme celui-ci je crois qu'il serait préférable de la mettre de côté.
- Ah oui ? Et qu'y a-t-il d'aussi horrible pour que ma joie de vivre soit mise à la porte pour la journée, dis moi ? Lierns regarda l'astre dans le ciel avant de lui répondre.
- Tu le sauras bien assez tôt.
- C'est en rapport avec ce truc ! Pas vrai ? Elle pointa du doigt le météore qui semblait comme suspendu dans le ciel, il ne bougeait que très lentement et mesurait à présent quasiment le double de Séta. Devant l'apparent silence de Lierns elle freina son sourire et se remit en marche à ses cotés, plus silencieuse. Mylia avait tout juste dix-sept ans. C'était une fille d'un bon mettre soixante aux yeux d'un intense vert brillant et aux longs cheveux onduler. Ces cheveux ne faisaient que ressortir la couleur vive et mystique de ses pupilles au milieu de son visage fin, toujours souriant. Sous sa toge elle portait des habits rouges et roses en laine et à sa ceinture, un sceptre avec une Sphère d'Erra qui était la forme taillée du matériaux brut qu'est la Pierre d'Erra. A côté d'elle Lierns Khalith avait l'air d'un géant, c'était l'un des plus grands Cétra de la cité avec son bon mètre quatre-vingt dix. Il avait les cheveux grisonnant et une barbe courte aussi grise que sa chevelure, également courte. Il avait de grands yeux verts foncés, se mêlant de manière discrète au reste de son vêtement également vert avec en dessous de celui-ci des habits de laine vert clair et vert foncé. Il avait également une petite cicatrice au niveau de ses lèvres, à droite. Ils marchaient à présent tous deux côte à côte aussi silencieusement que les autres, ayant reprit un rythme de marche normal. Leurs pas raisonnaient parmi tant d'autres sur le sol qui supportait le poids de milliers d'individus en un point précis et Erra n'y restait pas indifférente, et maintenant, ses plaintes s'étaient faites silencieuses. Beaucoup marchaient tête baissée en attendant de ne plus pouvoir avancer, gêné par son voisin de devant qui lui-même le serait par le sien et ainsi de suite pendant que d'autres en profitaient pour admirer la beauté des lieux qu'ils ne voyaient qu'en de rares occasions. Nos deux mages tous deux habillés différemment des autres finirent par s'arrêter à leur tour. Ils étaient à une centaine de mètres du palais où une tour penchée en direction du nord était élevée avec à son sommet Kléo qui regardait silencieux le peuple s'amasser à perte de vue dans la grande artère qui menait du palais à la sortie nord de la ville. Il dominait la foule de son point culminant, ne pouvant apercevoir, ni Mylia, ni Lierns qui, mêlés à ce fleuve de personnes, paraissaient insignifiants. Ce petit mouvement dura encore pendant une demi-heure et quand enfin à l'horizon, la forme colorée par des milliers de nuances ne se déplaça plus, il joignit ses mains sur son torse en forme de triangle, pointant le bas, qu'il formait grâce à ses deux pouces reliés et au reste de ses doigts, puis il ferma les yeux. De son corps sortit une onde à peine visible qui à l'oeil nu déformait légèrement la structure des choses comme peut se déformer son reflet à la surface de l'eau agité. Cette onde se prolongea jusqu'aux dernières personnes de la ville. Chacun ferma les yeux à son tour, et imita le roi. Alors dans l'air, et dans l'esprit de chacun une voix s'éleva sans même que le moindre mot ne fût prononcé par qui que ce soit. Le rythme de la narration était lente et intelligible. Chaque phrase succédait à la précédente après un court moment de silence. C'était celles de Kléo, elles résonnaient dans le coeur de chacun et commencèrent ainsi :
- Peuple Cétra, merci d'avoir répondu au Cri de la Planète, et de vous être au plus vite rassemblés, au coeur même de notre civilisation, ici, à Maétaria. L'heure est grave et c'est pourquoi je demanderai la foi et l'attention de chacun d'entre-vous. Comme vous avez pu vous en apercevoir, notre Erra est toisée depuis à présent plusieurs jours par une entité suspendue dans les airs, loin derrière les limites de vol de nos animaux aériens. Et depuis sa première apparition, elle n'a cessé de grandir. C'est un météore d'une taille colossale qui se rapproche de nous. Il croisera notre planète dans deux jours. Le silence qui s'était instauré perdura mais à l'intérieur de chacun le trouble se ressentait et se propageait tel une épidémie au saint du peuple. Quand Kléo ressentit les effets du trouble il reprit son discours télépathique qui de nouveau ramena un certain ordre dans les esprits de chacun.
- Mais ce n'est rien, ce n'est rien, nous y survivrons ! Nous possédons l'arme qui élèvera un rempart face à cette menace et qui assurera le salut de notre espèce. Erra n'est pas seule, nous ne sommes pas seuls ! La sagesse des milliers de défunts nous entoure et le pouvoir ainsi réunit en ce jour tragique à Maétaria, vaincra l'horrible menace qui pèse sur la planète. L'orateur se faisait de plus en plus pressé et sa narration de plus en plus rapide et sure. De son discours se dégageait une sorte de confiance aveugle et, une telle menace paraissait alors bénigne aux yeux de tout le monde. D'ailleurs la crainte qui régnait depuis quelques jours sembla s'effacer face à une telle assurance du roi. Il continua.
- Et tout ensemble nous concentrerons nos forces et grâce à notre puissance nous maîtriserons l'arme ultime, notre dernier rempart face à cette menace, le Sacre ! Le discours terminé la foule sortit de sa transe. Chacun discutait avec l'autre et à présent le mal qui s'était instauré s'était atténué, bien qu'Erra continuait silencieusement sa complainte du désespoir, sentant son heure venir.





Cela faisait deux heures que l'annonce de la chute du météore était terminée, et la rue principale était à présent évacuée. Les coquilles de la ville étaient remplies de Sétras nomades qui dormaient pour quelques jours à Maétaria. D'ailleurs, la périphérie de la ville était également entourée par les membres des tribus qui ne avaient personne chez qui passer les prochaines nuits. Et en s'étant retirés, les milliers d'individus qui composaient le peuple avaient chacun prit un itinéraire bien précis. Quand à celui de Mylia, il étaient l'un des rares à suivre la direction du palais royal, contrairement à tout les autres qui était de faire marche arrière une fois la réunion finie. Et donc, Mylia était à présent dans le gigantesque bâtiment et demandait le roi aux quelques personnes qu'elle croisait. Mais la réponse était en somme la même pour tous, « il est au lieu secret ». Bien sûr, notre mage à la cape rouge avait sa petite idée sur la signification de telles réponses. Il devait être dans la salle située dans les profondeurs du palais qui protégeaient le trésor absolu du peuple, le Sacre. Elle entreprit de rejoindre le donjon du palais qui n'était autre qu'un coquillage allongé vers le haut. C'était le point culminent de la ville, et là où se trouvait la chambre de Kléo et Elirith. Bien évidemment, s'il y eut un lieu le moins probable pour y trouver cette chambre ce fut bien le donjon puisqu'au sommet il ni avait de place que pour un appartement. Et c'est pour cela que l'accès à la pièce secrète avait été placé au plus haut de la tour. Mylia passait à présent devant un cristal transparent allongé en forme de vitre et arrondie parfaitement avec la paroi qui l'entourait. Elle donnait sur le lac. Après une petite marche circulaire bien raide et la rencontre de plusieurs gardes bien obstinés à ne pas la laisser aller plus loin, elle arriva aux portes de l'appartement. Effectivement si son statut de chef de tribu lui autorisait l'accès au donjon, son jeune age rendait sceptique plus d'un mage noir. Les mages noirs étaient de simples soldats maîtrisant les sorts d'attaques. Il portaient eux, une toge noire. Ils devaient le respect à leurs supérieurs vêtus de rouge. On distinguait cinq types de mage. Chaque Sétra possédait des pouvoirs magiques mais seuls les Sétras servant l'armée royale possédaient des Sphères de Erra servant à décupler leurs pouvoirs. Il y avait en bas de la hiérarchie les mages vêtus de noir qui étaient des soldats de la garde royale utilisant les sorts dits élémentaires, puis ensuite les mages vêtus de blanc qui eux étaient les médecins du peuple, maîtrisant à la perfection les sorts de guérison. Ensuite il y avait les mages habillés de rouge qui était en générale des chefs de tribus où autre généraux. Au même niveau se trouvait les mages vêtus de vert attribués à la compréhension scientifique de l'univers dans lequel évoluait l'humanité. Ces deux catégories siégeaient parfois au conseil des Sétras, devant soumettre des lois et solutions au roi, qui les approuvait ou non. Quant à ce roi, il endossait une toge bleue, symbole de son haut rang. Il avait le pouvoir suprême. Dans un souci d'égalité, le roi actuel, Kléo Cétra, avait instauré le conseil des Sétras, représentant le peuple, pour soumettre les lois. Bien sur la hiérarchie existait toujours mais ce faisait par ce système moins voyant et le peuple y était bien sûr plus attaché que les systèmes antérieurs. Les portes de l'appartement s'ouvrirent quelques instants après que Mylia ai frappé à la porte et deux mages noirs ainsi qu'un mage blanc entourant une femme vêtue d'une magnifique robe bleue apparurent.
- Tante Elirith, c'est moi, Mylia, sourit-elle à peine les portes grandes ouvertes Elirith observa un silence et sourit à son tour.
- Mylia, est-ce bien toi ? La petite Mylia ?
- Oui ma tante ! Je viens te rendre visite à toi et à oncle Kléo ! Les trois mages autour d'elles semblaient légèrement consternés. Comment un mage rouge osait parler d'une telle façon à sa majesté et osait désigner leur roi par le mot « oncle » mais face au bon vouloir de la reine ils ne dirent rien sous peine d'immédiatement retourner faire la garde aux portes de la cité.
- Hé bien entre, ne reste pas là. Dit la reine d'un mouvement de bras accompagnant sa parole et invitant notre jeune mage à entrer.
- Le discours d'oncle Kléo était remarquable ! J'avais hâte de vous revoir tous deux !
- Cela me fait plaisir de te voir aussi joyeuse, fit la reine, avec un pincement au coeur, partagée entre la connaissance de la vérité et la rêverie d'un mensonge organisé. Il était bien sûr peu probable qu'Erra survive.
- Comment va ma soeur ? Continua-t-elle.
- Elle se remet bien ma tante, elle ira bientôt mieux j'en suis convaincue !
- Oui, je l'espère aussi. La porte de l'appartement fut refermée par les gardes qui restèrent près de celle-ci tandis qu'Elirith et Mylia s'engageaient dans la suite royal.
- Mais où est mon oncle ma tante ? Il est dans le lieu secret, il médite. Répondit la reine. Tu sais, je ne crois pas qu'il soit vraiment bon de lui rendre visite, il culpabilise de... enfin... Elirith arrêta de parler un instant et reprit avec un sourire à peine convaincant aux yeux de la jeune Mylia.
- Tu n'as qu'à l'attendre ici.
- Qu'est-ce que tu me caches Elirith ? Il y a quelque chose qui ne va pas avec Kléo ?
- Bien sûr que si, tout va bien, ne t'inquiète pas. Mais je pense qu'il serait plus sage de l'attendre ici. Mylia regarda autour d'elle et fit la comparaison entre ses souvenirs d'enfance et la présente réalité qui l'entourait. L'ameublement avait certes quelque peut changé mais la structure était en tout point identique excepté quelque pan de mur rajouté par ci, par là. Cela faisait tout de même huit ans qu'elle n'était pas revenue ici. Et à part les quelques nuits favorables à une transmission de pensée à longue distance, il y avait longtemps qu'elle n'avait pas discutée avec le roi et sa femme.
- Je vais le voir. Il sera bien heureux de me revoir.
- Mylia. Tu ne dois pas y aller, c'est un ordre de ta reine. Attendons-le ici. Mais a peine la reine avait-elle finit de parler que la jeune femme tâtonnait déjà le mur au centre de la pièce circulaire que formait la demeure. Une sorte de gros pilier au centre de l'appartement. Après avoir allumer le chandelier placé derrière un voile à l'aide de la magie, le mur circulaire laissa apparaître une entrée donnant sur un escalier en colimaçon descendant dans la colonne.
- Je ne serais pas longue ma tante ! Après ces mots, elle s'engagea dans le passage.
- Mylia ! Cria la reine. Qu'elle têtue ! Le caractère de sa mère... Le passage secret se referma et un garde entra quelques instants après dans la pièce.
- Ma reine ? Avez-vous des ennuis ? demanda-t-il cherchant autour de lui l'invitée. Mais il ne la vit nul part.
- Merci soldat, mais tout va bien. Vous pouvez retourner à votre poste. Dit-elle songeuse.
- Oui ma reine. Le soldat retourna à sa place lentement, fortement intrigué et quelque peut perdu. « Mais où était-elle passée ? »





De son côté Kléo était silencieux, face à un autel sur lequel une sphère blanche et bleue claire brillait d'une lumière irréelle. La pièce dans laquelle il se trouvait était baignée entièrement de cette lumière. La salle était circulaire et en forme de dôme. Elle était remplie d'eau à environs vingt mètres du plafond et celle-ci remplissait la pièce jusqu'à plusieurs dizaines de mètre en profondeurs. D'un côté du dôme était placé un petit quai reliant un escalier en colimaçon du plafond au niveau de l'eau et face à lui, plusieurs colonnes sortant de l'eau jusqu'à la hauteur du quai, le reliait lui à l'autre côté du dôme. Les colonnes ainsi placées les unes derrière les autres et s'élevant de plus en plus haut par rapport au niveau de l'eau et à la précédente colonne, formaient un chemin qui montait. Cet escalier de colonne était sinueux et amenait droit à l'autel. Et, sur la dernière marche-colonne, Kléo se tenait debout à observer la pierre brillante. Mylia, elle, venait de sortir du pilier central et descendait à présent son escalier qui se poursuivait dans une salle baignée d'une lumière irréelle. C'était la salle secrète dans laquelle Kléo méditait. Elle descendit les escaliers jusqu'à atteindre le quai de la salle et se tourna vers l'autel en haut de la série de colonne. Devant celui-ci, son oncle attendait, silencieux. Elle allait l'appeler mais elle se ravisa. Elle laissa le silence de la pièce perduré et entama son ascension des colonnes. Elle mettait soigneusement les pieds les uns devant les autres sur la surface ronde des marches et faisait attention à ne pas tomber. Ses pas raisonnaient dans la pièce mais curieusement Kléo ni réagissait pas. Il était probablement absorbé par ses pensées et il ne prêtait plus la moindre attention à ce qui l'entourait se disait-elle. Pourtant, une fois Mylia sur la marche qui précédait celle de Kléo, celui-ci éleva la voix.
- Quelle merveille n'est-ce pas. Une telle clarté, un tel pouvoir, une telle âme. Il avait certainement été un bon guide pour nos aïeux, et moi, et moi je n'arrive pas même à sa hauteur. Il se tourna alors vers sa nièce dont il avait déjà senti la présence.
- T'es-tu déjà demandée comment expliquer à une personne quelque chose qui la blessera, et de lui expliquer de manière à ce qu'elle ne soit pas blessée. Mylia ouvrit de grands yeux, ce n'était pas les retrouvailles auxquels elle s'attendait. Elle n'imaginait pas retrouver son oncle ici, ni même devoir répondre à une telle question, sans même avoir reçu de lui les signes de sa joie face à son retour. Elle se sentait un peu bousculée et voulant être une très bonne nièce aux yeux de son oncle, elle entreprit de lui répondre sans même lui faire part de sa frustration.
- Oui mon oncle, il suffit pour cela de lui mentir en déformant les aspects de la vérité qui auraient pu la blesser. En clair, on ne peut se soustraire à lui faire mal, sous peine de la trahir par quelques mensonges. Kléo lui tourna alors le dos silencieux et re-fixa la pierre brillante.
- Et d'après toi, qu'est-ce qui est le plus judicieux. Blesser ? Ou mentir ? Mylia perdit patience et entreprit à son tour de poser quelques questions espérant comprendre son oncle.
- Pourquoi, me poses-tu ces questions ? N'es-tu pas heureux de revoir ta nièce. ? Je me rappelle d'un oncle assez triste à l'idée de quitter sa nièce adorée et d'une petite fille en larmes, de devoir quitter la personne qu'elle a considérée comme son père, à défaut d'avoir perdu le sien.
- J'ai menti... reprit Kléo sans même répondre à Mylia. Il se mit à genoux sur sa colonne et prit sa tête dans ses mains. Je leurs ai tous menti ! Suis-je un bon roi pour mon peuple?? je vais les laisser mourir dans l'ignorance la plus totale...
- Mon oncle?
- Que dois-je faire ? ?
- Explique toi Kléo, je ne te comprends pas. C'est de ton discours dont tu parles ? Elle attendit calmement une réponse mais elle comprit vite que le silence du roi confirmait sa supposition.
- C'est ça ? Tu parles de ton discours ? Kléo se releva et se tourna de nouveau vers sa nièce.
- Ce n'est pas vrai, nous ne serons pas en mesure d'arrêter cette chose. As-tu seulement idée de sa taille ! Nous allons tous mourir. Et j'ai menti à mon peuple... Jusqu'au dernier instant ils croiront que ce n'est rien et qu'ils survivront. Mais quand sera venu pour eux le temps de comprendre que je leur est menti, que leur roi leur à menti, ils...
- Ils ?
- Nous serons déjà tous mort. Mylia se tut, ce que lui disait son oncle raisonnait encore dans sa tête. Comment Erra pourrait elle mourir ? Les paroles de son oncle avaient du mal à se faire plus sourdes et tout son être fut envahis par un frisson, qui la parcourut en un instant, une sorte de peur, celle de mourir.
- Je suis un mauvais roi? Mylia se ressaisit et ce léger froid ne tarda pas à laisser place de nouveau à sa vision optimiste du monde qui l'entourait.
- Tu as bien fait mon oncle, lui répondit-elle. De leur dire qu'ils survivront. Parce que c'est ce qui va se passer. L'impacte sera contenu grâce à notre foi, et nous prierons chaque jour de plus en plus pour contenir le mal de la terre et soigner ses blessures. Ainsi elle cicatrisera vite.
- Mais même avec le Sacre nous ne parviendrons pas à la sauver ! La barrière que nous pourrions étendre n'irait pas plus loin que le continent nord.
- N'est-ce pas sur ce continent que le météore devrait tomber ?
- Si, mais...
- Te rappelles-tu, mon oncle, de ce que tu me racontais quand j'étais petite ? lui coupa t-elle.
- Et bien je... Kléo fouilla dans sa mémoire et seuls quelques souvenirs remontèrent à la surface mais malheureusement pas assez pour mettre en évidence ce dont Mylia voulait parler.
- Pour m'endormir, reprit-elle, tu me racontait toujours l'histoire des quatre Titans. Te souviens-tu ?
- Oui, je crois. Mais il y a bien longtemps que je ne lis plus à personnes des contes pour enfants?
- Ecoutes. Quand Erra s'est créée, elle ne savait rien de l'univers dans lequel elle évoluait, ni même des capacités que la nature qui l'entourait pouvait posséder. En gros, je parle de l'espace et de la science. Pour se comprendre elle-même, elle fit évoluer à sa surface, des êtres qu'elle imprégna d'une âme. Leurs âmes venait de son sang, la Rivière de Vie. Mais rien n'y fit, sa création ne lui permettait guerre de se comprendre. Il lui fallait des êtres capables de communiquer avec elle pouvant d'une part lui tenir compagnie et d'autre part lui envoyer l'émotion qu'elle pouvait leurs donner. Alors elle créa les Sétras, capable comme les animaux qu'elle avait crées de l'enrichir mais cette fois pas seulement d'un point de vue visuel, également d'un point de vue émotionnel et surtout compréhensif. Le Sétra était capable de comprendre le milieu dans lequel il évoluait. Quand enfin le premier usa de son pouvoir pour communiquer avec elle, elle su qu'elle avait crée là l'espèce qui serait le gardien de ses pouvoirs et accorda à chacun, la puissance magique. Et si un jour l'équilibre de ses connaissances venait à être mis en danger, les légendes raconte que la terre crééerait quatre entités différentes possédant ses pleins pouvoirs, pour la protéger. Quatre géants se partageant ses puissances élémentaires : le feu, l'air, l'eau et la terre. Les légendes nomment ces entités les Titans. Ils seraient à même de protéger la terre de toute sorte de menace. Un Titan gardien des fonds marins et du pouvoir de l'eau, un Titan gardien de la surface des mers et possédant le pouvoir de la terre, un Titan gardien de la surface terrestre et possédant le pouvoir du feu et enfin un Titan gardien des cieux et possédant le pouvoir de l'air. A eux quatre, ils sauveront Erra de toutes menaces. Le récit de Mylia troubla Kléo et celui-ci ne tarda pas à lui faire part de son embarra.
- Et bien? je me rappelle à présent t'avoir parlé de cette légende comme un conte pour enfant. Mais ce que tu m'explique là est bien trop compliqué pour le raconter à un enfant tel quel. Je ne sais d'où tu as été imaginer tout ces détails, mais un conte pour enfant reste un conte pour enfant.
- Si ton conte pour enfant à prit une tournure si tordue et compliquée, c'est parce que la légende que je viens de te relater est tirée des manuscrits que nous avons retrouvé dans la Forêt Endormie. Et non des souvenirs de tes contes. Bien sûr, j'ai fait le rapprochement.
- Manuscrits ? Quels manuscrits ? Demanda Kléo.
- Et bien on n'a pas pu vérifier l'authenticité encore. Mais pour le moment il s'avère qu'ils auraient été écris de la main de Cétra, le premier Sétra ayant communiqué avec Erra. D'après les écrits il aurait recueillit ses informations des dires de Erra elle-même.
- Foutaises ! S'emporta Kléo. Nous ne survivrons pas, a moins d'un miracle!!!
- Et bien demain soir, c'est la chute, le peuple entier et la planète se défendront contre le météore. Ce sera le jour des miracles.





La fin approchait. De nouveau l'artère était pleine de Sétras, et de nouveau Kléo était en haut de la tour penchée vers le nord, surplombant son peuple. Le météore était à présent gigantesque. La ville était entièrement recouverte de cette roche noir et rouge. Il n'y avait pas besoin de lever la tête de grand chose pour voir l'horizon du météore, le même que celui qu'il apercevait au loin derrière la ville, mais inversé. La ville était recouverte par l'ombre colossale du caillou géant et un tel spectacle aurait été affolant pour plus d'un s'ils n'avaient pas confiance en Kléo. D'ailleurs, le fait qu'il flotte comme cela dans les airs avait un caractère malsain et ne faisait que renforcer l'idée que Lierns avait fait germé dans la tête du roi. Cette énorme caillou, n'est pas un météore. Mais qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Plus que de la peur, une terreur restait coincée dans sa gorge. Non seulement les Sétras allaient tous mourir dans quelques heures, mais en plus, certainement pas de la façon que l'on aurait pu l'imaginer. Vu la taille du météore, il ne devrait pas mettre plus d'une minute à tomber et pourtant il restait bien là, dans les airs, quasi immobile, au dessus de tous. Kléo éleva la tête pour contempler avec effroi la surface de cette sphère démesurée. Sa surface était déformée, la vision qui lui venait de la boule de roche était la même que celle que pouvait avoir les Sétras quand une forte marée de transmission de pensées flottait dans l'air. Toute la surface du météore se déformait et toute ces déformations se faisaient de plus en plus denses. Le peuple s'affolait, il commença à se bousculer. Tout le monde avait bien vu cette folie. Celle-ci continuait et à la surface noir du roché suspendu, des vagues rougeâtres déformaient les proportions de sa surface aléatoirement mais avec une rapidité toujours plus accentuée. D'ailleurs ces même vagues c'étaient faites de plus en plus nombreuses en l'espace de ces deux dernières minutes. Le météore réagissait. Kléo mit de nouveau ses doigts en triangle et propagea son onde mentale jusqu'aux bordures de la ville, et après quelques instants de concentration et avoir fait le vide en lui, son onde arriva même à atteindre les limites de l'horizon visible.
- Il est l'heure mes amis, ne vous affolez pas, ce ne sera pas long, le danger c'est réveillé, et nous devons combattre ! Priez ! Concentrez votre magie dans ma direction, que cette chose soit repoussée ! Pensa Kléo. Le peuple mit un temps avant de se calmer, mais certaines personnes c'était attelées à la tache à peine Kléo entré dans sa transe. Alors, les autres suivirent le mouvement eux aussi. Tout le peuple tendait la main vers Kléo et se concentrait. Des murmures, de plus en plus pressant sortaient de toutes les bouches, prononçant les mêmes paroles en canon. Au côté du roi, sa femme, Mylia, Lierns et tout le conseil étaient agenouillés, les bras tendus vers Kléo qui avait toujours les mains contre son torse. Tous les mots s'élevaient. La sonorité grimpait et à présent, d'un murmure, les prière laissèrent place à un chant « O toi, grand Sacre ! Par mes prières et la puissance d'Erra, Rayonne ! ». Tout ce bruit à présent harmonieux fut ensuite rejoint par un accompagnement doux, mais empli d'une énorme tristesse, le Cri de la Planète. Le météore, lui, réagissait à cette mélodie et les vagues qui formaient sa surface en nombre faramineux se mirent, de façon ordonnée à ce diriger vers le même point et bientôt juste au dessus de la cité une masse d'énergie rouge énorme se matérialisa. Kléo leva la tête et ouvrit grand les yeux au ciel en levant le bras en direction de l'astre.
- C'est l'heure ! Il tenait à bout de bras une sphère qui, jusqu'à présent était passée inaperçue au centre de la figure géométrique qu'il formait avec ses doigts se mit a rayonner d'une lumière claire et immorale. Une telle lumière n'existait pas sur Erra. Tous les bras tendus transportait une énergie verdâtre à présent visible vers la sphère et de n'importe quel point de la ville, cette énergie s'élevait en masse et se reliait à la sphère étincelante. Maintenant Kléo n'était plus visible, caché par une luminosité d'un blanc aveuglant.
- O Sacre, déchaîne ta puissance ! Le météore fit raisonner un cri en échos sur toute sa surface qui se propagea dans l'air Errestre et raisonna comme le cri des animaux marins communiquant dans l'eau. Et en un instant, la masse rouge a présent concentrée à un stade critique se canalisa en un faisceaux qui partit telle la foudre en direction du centre de la ville, là où Kléo levait la main. Un souffle chaud balaya le visage des Sétras qui ne voyaient plus rien, aveugles, la main tendue dans la direction du Sacre. Quand la lumière se fit moins dense, le spectacle qui s'offrit à eux était irréel. Un rayon rouge sang luttait contre un rayon blanc nuancé vert à mi-hauteur entre Erra et le météore. La zone où les deux faisceaux se frappaient était illuminée par une couleur jaunâtre et tantôt la puissance blanche remontait, tantôt la puissance rouge descendait. Alors, de toute la croûte terrestre une marrée de gaz vert rejoignit également le Sacre et de ce point, s'enroula en spirale autour du rayon blanc jusqu'à atteindre le rayon du mal qui était de plus en plus alimenté à sa source par des vagues qui commençaient à se faire absentes ailleurs sur la surface de l'astre. La puissance maximale du météore était bientôt atteinte et le faisceau que produisait le Sacre repoussait à présent celui du météore à l'extérieur des frontières de la ville. Pourquoi n'était-il tout simplement pas tombé comme un vulgaire caillou ? Quelle chose pourrait être assez puissante pour rivaliser avec le Sacre du point de vue magique ? La situation était tendue et dans le coeur de Kléo, tendant à bout de bras le Sacre qui exerçait une énorme pression sur lui, l'espoir de survie se faisait de plus en plus grand. La source à la base du rayon était à présent au dessus de la chaîne de montagne nord, juste au dessus du plus haut mont de cette chaîne. Le Celestère. L'énergie rouge devint si énorme qu'elle couvrait toutes les montagnes et que le météore était à présent d'un noir obscur et avait perdu son halo rougeâtre. Dans un ultime effort de la part de l'objet céleste, le rayon du Sacre fut dévié vers l'est et un bruit sourd ainsi qu'une lumière aveuglante se propagèrent. Etait-ce la fin ? Plus personne ne voyait rien. Et quand l'éclat disparut instantanément, le météore n'était plus au dessus de leurs têtes. Il filait droit vers l'univers infini, déjà presque invisible tant il paraissait éloigné et rapide. Quant aux Sétras, ils se tenaient la tête, tous à terre en train de se cacher les oreilles tant bien que mal. Erra hurlait à la mort et un sifflement si intense et aigu se faisait entendre, que toutes espèces vivantes sur la planète dût croire que son être allait exploser. Au nord, au sommet du mont Célestère, les rayons rouges commençaient à s'atténuer laissant place à une marrée verte, coulant légèrement sur le flanc de la montagne. De Maétaria, où la montagne si gigantesque qu'elle soit, paraissait moindre de part son éloignement, on observait des petites traînées vertes s'échappant du sommet de la montagne creusée à présent par un cratère aux proportions démesurées. Erra avait survécu, et dans ses entrailles, l'énergie du météore ainsi tombée devait lutter avec la Rivière de Vie. La nuit resta calme et hormis la source de lumière qui s'élevait du point d'impact, l'obscurité n'était troublée par aucune lumière. Les Sétras ainsi épuisés, c'étaient endormis sur le sol de leur cité.

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. : : Commentaire de Calamity from the Sky : : .
vivaff7 Statut : Membre Date : 20/03/2007
je ne sai pas ou tu trouve ces infos et cette imagination debordante mais je te tire mon chapeau jadore tes histoires je men passe pas
Squalionheart Statut : Webmaster Date : 08/12/2005
J'ai essayé de coller le plus à tout ce que je savais sur les anciens. J'ai essayé de créer des personnages attachant. Mais à l'heure où j'écris ces lignes, seulement le début a été écris et il y a des choses à rectifier. Mais tout est en bonne voie.
toon Statut : Visiteur Date : 30/08/2005
l'histoire est bien raconter, ces pour sa qu'on est a fon dedans d'ailleur , mai il y a bocoup tro de faute d'orthographe bruno .
rockmandream Statut : Visiteur Date : 08/07/2005
très bon dossier bravo!
Okamura Statut : Visiteur Date : 23/06/2005
Ca but, tout simplement, un grand merci au géniaux créateurs de ce site qui restera gravé...dans mes favoris.
klausto Statut : Visiteur Date : 04/05/2005
héhéhé c t vrément tro cool vivement la suite!!!
phyllandriss Statut : Visiteur Date : 02/05/2005
moi en tout cas g bien aimé et vivement la suite ...
menencia Statut : Visiteur Date : 30/04/2005
C'est bien ... ca avance un peu ! Mais vu ce qu'il te reste à faire et l'allure à laquelle tu écrit, le roman ne sera pas prêt d'être fini ! Mais courage ...
Pour ceux qui n'ont pas la patience d'attendre, vous pouvez ret
tina Statut : Visiteur Date : 26/04/2005
le début du roman me parait génial, ne peut pas le trouver sous forme de livre????
Shoosmaster Statut : Membre Date : 24/04/2005
je trouve le livre trés bien: il decrit mieux que dans le jeuet on a l'impression de s'y retrouver!!!
Glandeur182 Statut : Visiteur Date : 19/04/2005
Je touve que le premier livre reflete le jeux parfaitement et je suis putot content de re sa ca fina fantasy 7 es un vrai chef d'oeuvre!
Squalionheart Statut : Webmaster Date : 11/04/2005
Allez ! C'est parti pour le Premier Livre qui ce déroule à Midgar
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『FINAL FANTASY VII: EXPÉRIENCE』- FF7 le roman