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. : : Calamity from the Sky : : .
Squalionheart Titre : Calamity from the Sky
Auteur : Squalionheart
Date de Création : 08/04/2009
Nombre de Chapitre : 5
Actuellement sur le Chapitre n°2
Résumé :
Bienvenue sur les pages de lecture du roman du FFVII Projet Jenova nommé, "The Promised Land". Pour lire le livre, il suffit de parcourir les pages à l'aide des liens encadrant le manuscrit ou de choisir son chapitre dans "Chapitres". Bonne lecture !
Couverture
Préface - 01. L'Oracle
Préface - 02. La Chute
Préface - 03. N'Oublions pas nos Origines
Livre Premier - 01. L'Explosion

Précédente - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - Suivante

Préface - 01. L'Oracle

- Et celle-ci ? Quel est son nom ? Le ciel vaste de cette nuit étoilée, reflétait l'infini de l'univers. Les milliers d'étoiles qui brillaient dans les yeux de l'enfant, émerveillaient au plus haut point son esprit, qui avait soif de connaissances.
- Père ? Cette étoile, là. Comment la nomme-t-on ? En attente d'une réponse, ses yeux ne lâchaient pas l'astre, comme s'il lui était impossible de s'en détourner.
- Laquelle ? Répondit l'homme assis près de lui. Quelle étoile ?
- Celle entre Chosne et Issone dans la constellation de Nepsol. Le Père se tut, et scruta le ciel qui s'élevait au-dessus de leurs têtes, cherchant du regard le point brillant qui venait de lui être exposé. Son regard s'arrêta sur l'astre en question. Un étrange halo entourait une sphère plus foncée. Celle-ci était à peine visible comparée à ses voisines et elle forçait à la réflexion, à l'interrogation. Que pouvait signifier sa différence de luminosité en son centre ? Éloignée peut-être ? Mais pourquoi alors, sur sa surface brillait-elle comme les autres ?
- Celle-ci ? Et bien... curieusement je ne m'en souviens pas, finit-il par répondre. On pouvait distinguer dans sa voix une déception. Comment pouvait-il avoir oublier le nom d'un des astres peuplant le ciel qu'il observait chaque soir qu'il passait sur Erra, sa planète? De plus, des caractéristiques aussi intriguantes que celles que présentait cette étoile n'auraient jamais dûes lui faire défaut. Sans plus tarder, ne laissant pas plus longtemps la place à d'autres interrogations, il se leva.
- Bien, il est l'heure d'aller te coucher, dit-il les yeux dans le vague. Et sans faire plus attention à son fils il tourna les talons et se dirigea vers la porte d'entrée de sa Coquille. Coquille, ainsi était appelés les habitats dans lesquels résidaient les personnes comme l'enfant et son père. De la porte, l'édifice s'enroulait pour former un arc de cercle qui une fois retourné à son point d'origine se situait au-dessus du précédent arc et ainsi jusqu'au sommet. Chaque nouveau diamètre d'arc était plus petit que le précédent, comme ceux d'un coquillage, jusqu'à former une pointe au plus haut de la spirale. Ces logements parsemaient la cité dans laquelle ils se trouvaient, au milieu du reste, se confondants en parfaite harmonie avec la nature. C'est donc la poignée de la porte de l'une de ces demeures que l'homme empoigna. L'enfant le suivait silencieux. Il savait que si son père était ainsi c'était parce que le simple fait de ne pas avoir pu répondre à sa question le travaillait. Il n'allait probablement pas fermer l'oeil avant d'en avoir appris le plus possible sur la mystérieuse étoile.
- Au lit ! Et n'oublie pas de passer voir ta mère, pour lui souhaiter une bonne nuit, avant d'aller dormir, fit le père en refermant la porte derrière eux.
- Oui. L'enfant, toujours sans dire mot, avança dans la longue et unique pièce circulaire. Une fois son fils sorti de son champ de vision, le père se hâta vers une commode de laquelle il sorti un tas de feuilles enroulées sur elles-mêmes et du matériel en bois. Une fois saisi de plusieurs de ces rouleaux, il referma à demi la commode et s'empressa de tout poser sur une table à quelques mètres de lui. D'un geste pressé et peu soigné, il débarrassa les quelques papiers traînant sur la table pour faire de la place à tout ce fouilli nouvellement posé. Dans de grands mouvements désordonnés, il ouvrit tour à tour les parchemins. Après avoir rapidement survolé une page, elle volait par terre et c'était au tour d'une nouvelle d'être déployée et rapidement balayée par un regard ciblant le principal, et cherchant une cartographie précise. Après une vingtaine de minutes et de feuilles étalées par terre, l'attention de l'homme se porta sur une unique page. C'était une carte d'une partie de la voute céleste, et pendant que ses yeux tremblant, presque affolés, parcourait la surface du papier, des milliers de questions fusaient en tout sens dans l'esprit de notre observateur, elles ne le lâchaient pas. Une chaîne d'interrogations interminables le parcourait en l'espace de simples secondes. L'homme s'arrêta soudainement, après une réflexion poussée qui le mena à conclure que ce n'était pas une mauvaise interprétation de ce qu'il voyait qui lui causait une telle frayeur. Il était sidéré par la réalité qui lui pendait sous le nez, il en était tellement bouche bée qu'il en oublia de respirer quelques instants. S'il ne l'avait pas eue devant lui il n'y aurait pas cru, pourtant c'était bien la vérité, son fils l'avait vu aussi, ce mystérieux astre fantomatique brillant partiellement.
- L'étoile... elle n'existe pas !





Au petit matin, un air frais et doux passa par la fenêtre de la chambre du petit garçon, et celui-ci ouvrant un oeil hésitant, chatouillé par la lumière mystique qui lui couvrait le visage, se mit à repenser à la veille. Il sortit du lit, et entreprit sa petite marche circulaire pour atteindre l'étage précédent. Là, il vit son père, la tête sur la table, de côté, bouche ouverte. Il dormait sur son parchemin. L'enfant s'approcha et tendit la main pour la poser sur l'épaule de son père. D'un geste soigné et calme il secoua celle-ci, mais sans aucune réponse de l'homme endormi. Alors une idée lui vint. Elle lui parcourut l'esprit, mais sa nature interdite le refroidi légèrement. Après un petit temps d'hésitation il remonta quelques mètres plus hauts dans le couloir, lentement. Il savait que ce qu'il faisait lui était interdit, mais pourquoi ne pas essayer de voir ce que cela pourrait faire... Après tout, chaque soir il lui disait bonne nuit, et il ne l'avait pas réellement connu, alors pourquoi ne pas essayer. L'enfant s'approcha d'une sorte de petit autel, sur lequel des cristaux brillant d'un vert luisant, de formes grossières, étaient posés. Il regarda une dernière fois derrière lui. Personne. Alors il tendit une main tremblante, très lente vers la pierre. Celle-ci se reflétait dans ses yeux écarquillés. La couleur éclatante et si attirante lui faisait tout oublier. Les enfants n'avaient pas le droit de toucher aux Pierres de Défunt. L'interdiction qu'il allait violer lui faisait perdre toute réflexion, et d'un geste de plus en plus assuré, il approcha sa main vers l'amas de cristaux.
- Mère... murmurait-il d'un air absorbé. Ses doigts étaient presque refermés sur l'objet interdit. Une main bien plus rapide et hâtive que la sienne passa par-dessus lui et attrapa son bras.
- Shyeffé ! Ignare ! D'un geste maladroit et vif il tira l'enfant en arrière. Tu essayais de faire quoi ? Dis moi ! Hurla t-il.
- Non, père ! Je...
- Irréfléchi ! Dit le père hors de lui. Que t'avais-je dit ? Ce n'est pas un jouet ! C'est ta mère bon sang ! Elle est morte en te donnant la vie et toi tu trouves malin de t'amuser avec ! Tu devrais la respecter petit ingrat !
- Je... je te demande pardon... Le père se tut, ses yeux étaient pleins de colère, une colère a moitié consternée et désolée. Après un moment de silence, il reprit.
- Pourquoi ? Pourquoi as-tu essayé de la prendre ? Pour essayer de l'invoquer ? Je t'ai pourtant bien expliqué. On ne joue pas avec ça, pas avec celle-là. Puis le père s'arrêta, baissa les yeux et s'assit non loin de là. Sa colère s'était apaisée. Il pensait à sa femme. Elle lui manquait.
- Excuse-moi, mais des amis ont dit que c'était vraiment bien et que ça faisait toute sorte de choses fantastiques et je... enfin... je voulais savoir ce que ma mère savait et pouvait faire. Beaucoup de gens se servent des Pierres de Défunt, Père.
- Ce n'est pas la sagesse de n'importe qui, c'est l'âme et le savoir de ta mère qui vivent dans cette pierre. L'as-tu oublié ? Les autres le font peut être, avec des Pierres d'Erra où de Défunt, peu m'importe, mais ça les regarde. Je ne veux pas que tu touches à celle-ci, pas à Nafah. L'homme s'arrêta. Et d'un air résigné il continua.
- Qu'est ce que la planète nous accorde ? Dit-moi ? Shyeffé ouvrit grand les yeux et d'une moue répondit à son père.
- Son pouvoir, elle nous accorde le pouvoir contenu dans son sang, dans la Rivière.
- Et qu'est ce que la Rivière donne quand elle se cristallise ? Continua le père.
- Quand la Rivière se cristallise, elle donne de la Pierre d'Erra, ces pierres contiennent la puissance de la planète. Utilisées par nous, les Cétras, elles peuvent libérer leurs pouvoirs. Mais nous n'en avons pas besoin. Car Erra nous prête sa force et nous savons l'utiliser nous-même.
- Et qu'advient-il de ce pouvoir prêté quand nous mourons ?
- Mais, père, vous me le...
- Réponds !
- Quand nous mourons notre âme retourne à la terre, lui apportant le fruit de notre expérience passée sur elle. Et une partie de nous et de notre esprit, reste concentrée dans ces pierres qui sont le vestige de notre vie sur la planète, et de nos pouvoirs. Ce sont les Pierres de Défunt. En plus de nos pouvoirs, elles contiennent notre sagesse.
- Et donc, tu ne dois pas toucher à cette pierre, c'est important pour moi, une partie de ta mère reste imprégnée en elle. L'enfant qui jusqu'alors répondait aux questions et ravalait ses ondes de tristesse se mit à fondre en larme n'en pouvant plus.
- Je le savais, tu me le dis sans cesse. J'ai été stupide d'essayer de l'utiliser, je te demande pardon. Shyeffé alla en pleurant dans les bras de son père qui le sera contre lui. Malgré sa sottise et son geste délibéré, Shyeffé ne restait qu'un enfant curieux, son père lui avait déjà pardonné. Après tout, le sang de Nafah coulait également en son fils.





Il était environ midi quand la réunion des Cétras commença. Depuis trois jours maintenant un mystérieux objet circulaire était visible et ameutait la population dans les lieux les plus ouverts au ciel où stoppaient les autochtones en pleine rue, les laissant rêveurs mais aussi craintifs face à une interrogation aérienne. L'objet était de forme sphérique, très foncé, mais semblait entouré d'une couche plus claire, comme des nuages. Il était trois quarts plus petit que Seta, le satellite d'Erra, à peine visible le jour. Cette mystérieuse apparition inquiétait la population, de plus il n'y avait pas que ça, le fait que la planète se plaigne et soit inquiète rendait le peuple magicien bien plus anxieux qu'il n'aurait pu l'être habituellement. Des "Quelle est cette chose dans le ciel ?" et des "Je ne sais pas elle n'était pas là hier !" étaient au coeur de toutes les conversations et un mal collectif venait perturber l'état habituel des occupations de la cité. "L'alerte aurait été donnée il y a une semaine par M. Khalith" disait l'un, "il l'aurait découvert en observant le ciel avec son fils" disait l'autre. Tout ceci préoccupait chacun et la planète n'avait pas tardé à manifester sa peur dans les esprits des gens aussitôt que Lierns Khalith eut pu observer l'astre et s'apercevoir que cette boule volante n'en était pas une et n'était pas à sa place. Chaque personne ressentait en elle la peur de la planète. Il en était ainsi, il en avait toujours été ainsi. La planète accorda sa force aux Cétras par le passé mais leur demanda en échange de la protéger, de veiller sur elle. Et c'est ce que firent jadis les hommes. Mais de nos jours ce principe a disparu. Même si la force de la planète vit toujours dans le sang des magiciens, son esprit aussi. La planète vit en eux. Toutes les souffrances de celle-ci ainsi dispersées en milliers d'individus, se font discrètes. Mais quand les craintes et les angoisses se font plus denses alors le mal d'Erra s'intensifie en chaque être. C'est donc de par ces évènements que la décision de réunir le conseil de Maétaria, l'unique et colossale cité Cétranne, avait été prise. La réunion avait lieu dans une pièce creusée à même la roche, au centre de la cité. Elle était gigantesque et plus ou moins circulaire. Il y avait deux niveaux dans cette salle. Un cercle entourant une fosse au milieu de laquelle une énorme sphère siégeait constituait le premier étage. Quant au second, il était composé de plusieurs balcon surplombant le rez-de-chaussée et la fosse. L'objet sphérique en son centre était accessible par un petit pont de roche qui partait du cercle entourant le fossé et qui rejoignait la plateforme sur laquelle la boule était posée, décoré d'un coquillage rouge. Non loin de ce pont, sur un pupitre en bois aménagé était placé un homme à l'allure élégante. Il regardait la salle. Derrière celui-ci, le mur était creusé en plusieurs endroit et communiquait avec l'extérieur où une splendide vue donnait sur plusieurs habitations et sur la falaise qui entourait toute la cité. La ville avait été bâtie dans une faille de la terre. Par ce creux, une lumière agréable, vive, mystique, presque enchantée venait se poser doucement sur l'assemblée réunie pour l'occasion. La lumière était amplifiée au centre de la pièce par la sphère entourée par le trou qui descendait profondément. Les rayons traversaient l'énorme boule brillante et se reflétaient dans toutes les directions, s'infiltrant dans la faille composée du même élément que la sphère, créant une colonne lumineuse au centre de la salle par réflexion. Au-dessus de cette colonne, une ouverture communiquait avec l'extérieur. Si bien, que de l'extérieur de la cité, tout le monde pouvait voir se perdre la colonne de lumière dans le ciel. On pouvait apercevoir dans les gradins toutes sortes de personnes, homme et femmes, âgées et jeunes se fondre ensemble en un seul et même auditoire. Aussi inquiets et aussi peu renseignés les uns que les autres sur la situation. Tout ce qui était à présent clair dans leurs esprits était qu'une véritable menace pesait sur eux et Erra. La planète le pressentait, ils avaient cru le pressentir à travers elle, et bientôt leurs doutes devinrent des certitudes après que l'orateur se situant de l'autre côté de la sphère ait élevé la voix. Cet orateur était le roi Sétra, le maître des Cétras, toutes tribus confondues. Le descendant direct de Sétra, le grand sage. C'était un roi respecté de par le simple fait de ses origines. Effectivement, le nom qu'il portait était celui du sage légendaire qui fut le premier Cétra a entrer en communication avec Erra. Et de ce fait, cet homme et sa descendance étaient les personnes communiquant le mieux avec la planète. Descendance qui pour le moment s'arrêtait à Kléo Sétra, roi de ce peuple de magiciens, et grand guide pour celui-ci.
- Cher peuple ! Si nous sommes réunis en cette heure qui est malheureusement grave, dit-il, c'est pour vous éclaircir sur ce que me murmure Erra depuis maintenant plusieurs jours. Après un laps de temps assez court, il reprit le discours qu'il venait d'arrêter quelques instants pour que le poids de ses propos s'ancre de manière grave dans l'esprit de chacun.
- Elle a peur, une peur incertaine mais bien présente. Une peur de l'inconnu qui la rend maladive. Ses inquiétudes se répercutent en nous. Elles nous animent et nous comprenons alors ces angoisses. L'homme s'arrêta de nouveau, l'air grave. L'auditoire le regardait d'une expression ambiguë. D'un côté il savait que la terre souffrait d'une crainte indescriptible et qu'elle s'inquiétait, mais en revanche, cela leur semblait tout bonnement invraisemblable. Comment leur terre, si puissante était-t-elle, pouvait ressentir de la peur ? Toujours est-il que ce court moment de silence appelait l'auditoire à une seule chose, écouter la suite. Le roi Sétra reprit alors son discours.
- La chose approche, à l'heure qu'il est nous ne savons toujours pas si elle frappera la terre où si elle passera son chemin. Mais je veux que malgré tout, nous soyons forts et optimistes pour Erra ! Elle m'a prévenu. Tous les Cétras en ce moment éparpillés sur le continent Nord font marche vers Maétaria pour prêter mains fortes à notre mère. Ils devraient tous être réunis ici dans les deux prochain jours, finit-il par dire.
- A présent, demandons à l'Oracle de nous montrer cet astre. De chaque côté de la salle il y avait deux portes servant d'entrées et de sorties aux personnes ici présentes. Elles étaient restées bien fermées jusqu'au moment précis où Kléo avait prononcé le mot "Oracle". Dès lors, la porte située à droite de l'assemblée s'ouvrit en grand et laissa entrer d'étranges formes noires. C'était des hommes recouverts d'une cape sombre et noire, surmontée d'un capuchon, cachant le haut de leurs visages de la lumière et muni de long bâtons tenus à la verticale à leurs bras droits, ornés à leurs sommets, d'une Sphère d'Erra. Elles étaient vertes. Les mages étaient au nombre de neuf, en rang par deux sauf le premier, différent des autres, portant lui, une cape verte foncée et un petit coffret doré dans ses deux mains qu'il gardait près du torse. A la différence des autres, son visage était plus visible, on apercevait une barbe courte sous le capuchon et une petite cicatrice à droite de ses lèvres. Il portait à une ceinture à demi dissimulée sous sa toge, un sceptre. La petite troupe marchait lentement, en rythme, sans bruit vers le pupitre derrière lequel le roi Sétra les regardait en silence. Le calme se fit également dans l'assemblée. L'interdit ainsi instauré était respecté par tous. Mais on pouvait sentir tout de même une appréhension au coeur de la foule, une sorte de curiosité collective entretenue par un soupçon d'anxiété. Le petit cortège était maintenant à la hauteur du roi. Celui-ci forma un cercle autour de Kléo. C'était le mage en habit vert qui était face au pupitre. Il tenait à présent le coffret à bout de bras, près à le poser sur l'autel devant lui. Le roi posa ses yeux sur le petit coffre qui venait d'être placé face à lui puis, laissa glisser une main dessus, et, lentement, elle glissa sur le côté de la boite avant de soulevé son dessus. Alors il respira calmement les yeux émerveillés par le contenu qui était à sa portée. Après une dernière inspiration il saisit l'objet qui y avait été posé méticuleusement et l'éleva au-dessus de lui.
- L'Oracle va nous montrer par sa force, ce qu'est réellement ce danger ! Dit-il. Grâce à la Clé de l'Oracle nous allons voir nous même de quoi il en retourne et allons pouvoir dès lors agir en conséquence. Le roi des Cétras contourna le pupitre, clé en main. Elle ne ressemblait guère plus qu'à un vulgaire bâton de roche. Une sorte de long brin fait de pierre sur lequel dépassait tout autour plusieurs brindilles de différentes longueurs stratégiquement placées. Elle avait une immense valeur et un immense pouvoir. Le coffret et l'escorte la protégeant en étaient les garants. Kléo, une fois arrivé à la hauteur du mage vert qui avait à présent brandi son sceptre commença sa marche vers l'Oracle qui était en fait la sphère située au centre de la pièce et qui était entouré par la fosse luminescente. A peine Kléo avait-il fait un mètre que le reste de l'escorte emboîta le pas et se remit à la file indienne derrière lui. La colonne mouvante avançait à présent sur le pont rocheux surplombant le fossé et, après une marche lente et ordonnée s'arrêta face à l'Oracle.
- Bien, le moment est venu de savoir quelle menace nous guette. La foule était toujours muette. Personne n'osait briser le silence qui s'était instauré. Non pas que cette sorte de rite doive se dérouler sans bruit mais les Cétras en fait, espérait que rien d'alarmant n'allait apparaître dans la sphère. Ils avaient à présent les yeux rivés sur le roi qui après avoir prononcé à voie haute une sorte de prière passa la clé a un homme, lui aussi de noir vêtu qui, après avoir contournée la sphère, inséra la clé dans une cavité au sol qui était entouré de bâton dépassant du sol. Un clique ce fit entendre, les bâtons ce resserrèrent autour de la clé, et celle-ci ce mit à tourner. Alors, à cette instant, semblant venir de nulle part et de partout à la foi, une mélodie résonna. Elle était calme, semblable au bruit d'un xylophone. Les bâtons entourant la clé produisaient une note à chaque passage de brindille sur eux. La clé, en tournant créait la musique grâce au frottement. Quand la musique s'arrêta, une cascade d'eau tomba du creux au plafond et entoura Kléo et l'Oracle. Curieusement, l'eau formait un dome au dessus de l'Oracle et celui-ci ne recevait pas même une goûte. La sphère illuminait la cascade et celle-ci, absorbant la couleur, reflétait une curieuse image. L'assemblée pouvait alors voir un mur d'eau parcourut d'une image mouvante, celle d'un caillou, naviguant dans le noir parsemé de taches lumineuses, un météore.






- Alors ? Comment s'est passée la réunion, mon chéri ? La porte de l'appartement de la reine Sétra venait de se refermer derrière Kléo. Il était à peine rentré que sa femme l'interrogea, inquiète.
- Une très mauvaise nouvelle, en somme... répondit-il lentement les yeux dans le vague et apparemment éprouvé. Je l'ai vu de mes yeux, pourtant, je ne sais pas si les autres l'on également remarqué.
- Kléo ? De quoi tu parles ? Répondit la reine. Tu me fais peur, qu'est-ce que l'Oracle vous a révélé ? La femme du roi, Elirith, était une belle femme issue d'une famille moyenne. Tout ce qui se passait dans les salles de réunion et autres affaires confidentielles ne devait en aucun cas être révélées à des habitants sans l'avis du conseil des Cétras. Mais Kléo avait une confiance totale en Elirith et lui faisait part des moindres comptes-rendus de réunions bien que la reine ne soit, d'après le conseil des Cétras, pas en mesure de recueillir la moindre information confidentielle.
- Cette mystérieuse sphère, dans le ciel, c'est bien un météore. Expliqua Kléo. Khalith Lierns en était sûr lui aussi quand il était venu nous annoncer qu'il avait décelé une anomalie dans les cieux. Les experts avaient cru à une nouvelle étoile qui leur avait échappé jusque lors mais Lierns, lui, savait déjà de quoi il en retournait. Pendant son explication Kléo s'était assis sur le lit de la chambre et était à présent rejoint par sa conjointe qui, après un tel aveu, cherchait de quoi réconforter son époux mais surtout de quoi se rassurer elle-même.
- Et alors ? Finit-elle par dire. Découvert ou pas, nier ou pas, le fait est qu'un parasite spatial est proche de nous et affole la population et la planète. Mais on ne peut rien y changer. Après un court silence elle reprit.
- Avec la meilleure volonté du monde, tu ne peux pas cacher au peuple l'étrangeté qui se balade dans l'espace. Alors ne te met pas dans de pareils états, tu sais, une fois l'astéroïde passé le peuple et Erra redeviendrons norma...
- Mais tu ne comprends donc rien ! Comme les autres ! Cria le roi en se levant brusquement, sous l'oeil incrédule de sa femme. Ils ont tous voulu nier la vérité, et toi aussi ? La trajectoire de ce caillou a été révélée par l'Oracle! Il nous reste quatre jours avant l'impact!! Elirith mit sa main devant sa bouche et poussa un cri, partagée entre la surprise et la résignation face à ce qu'elle avait cru comprendre depuis que Kléo avait franchit la porte de l'appartement.
- Le météore va s'écraser dans quatre jours, en fin de soirée. A une centaine de kilomètres d'ici. Répéta Kléo en se re-asseyant près de sa femme, la prenant désormais dans ses bras. C'est un exterminateur, je ne crois pas qu'Erra y survivra. C'est irréversible. La reine se serra fort contre Kléo. Elle ne voulait pas y croire. Ce n'était pas possible.
- Maintenant, je ne sais pas comment l'annoncer au peuple. Comment l'expliquer à ces centaines de Cétras qui seront là dans deux jours, venu des quatre coins du continent? Le conseil a proposé que l'on explique la situation au peuple, sans lui révéler que se serait la fin, mais simplement en lui faisant croire qu'en priant tous ensemble nous parviendrons à le détruire. Il attend mon accord. Comment prendre une telle décision ? De plus, la planète sent sa mort arriver, et ce mal se fera de plus en plus grand au cour des prochains jours. Je suis perdu.
- Le conseil a certainement raison tu sais, répondit Elirith. On ne peut pas se permettre de semer la panique dans la cité, et qui plus est, encore moins en dehors de la ville. Elle prit la main de Kléo qui était visiblement perdu et continua.
- Tu devrais donner ton accord. Si le peuple l'apprenait, il serait perdu. Tu es le roi, et ils ont tous confiance en toi, alors ne nous déçois pas, ne me déçoit pas. De toute façon... dans quatre jours nous ne serons plus, ni ici, ni dans la Rivière de Vie. La reine se blottit encore plus dans les bras de Kléo et pleura.
- Demain, j'irais voir Lierns Khalith. Peut être qu'il aura une solution pour nous tous. Et le roi serra sa femme contre lui.





Kléo était enfin arrivé devant le portail de la coquille de M. Khalith. Il entra dans la cour et remonta une allée légèrement sinueuse qui se terminait sur une porte ronde, incrustée dans la coquille. C'était la première fois qu'il venait ici. Il s'aperçut en regardant de part et d'autre de l'espace attribué au jardin, que d'ici, on avait une magnifique vue dégagées sur le ciel. D'ailleurs Kléo s'arrêta quelques instants et leva les yeux vers le ciel. L'astéroïde était quasiment aussi gros que Séta et l'on pouvait a présent voir sa surface clairement. Les dessins que formait son relief la faisait briller d'une couleur rosâtre nuancée entre claire et foncée. Mais ce qui la caractérisait n'avait en aucun cas disparut avec sa proximité. La couronne brillait en rouge. Elle brillait curieusement, et d'une lumière vive. Quelle splendeur ! Mais dommage que cette beauté soit signe de mort, se disait Kléo qui sortit des nuages pour refaire face à la porte d'entrée de chez Khalith. Le roi frappa trois petits coups à la porte et attendit. S'il pouvait prendre le luxe de se déplacer seul, c'est parce que cette coquille ainsi que toutes celles de la périphérie appartenait à des Cétras haut placés. Il se situait tous au centre de la cité et était entouré par de grands rochés en forme de corail qui allait du côté ouest jusqu'au nord et par un grand lac à l'est. Les falaises entourant le palais royal, sorte de gigantesque coquillage, ressemblaient à des coraux. Comme ces roches d'eau, que l'on trouve au fond des mers, non loin des côtes. La cité elle-même ressemblait à une sorte de plage agrandit. Avec ces falaises au loin délimitant l'accès à la plage, toutes ces coquilles éparpillées de part et d'autre de la ville avec en son centre le grand lac, semblable à une mer calme, bordé par ses rochers-coraux.
- Lierns ? Ouvre ! C'est Kléo Cétra. Dit le roi en frappant de nouveau sur la porte. Mais rien n'y fit, la porte ne s'ouvrait pas. Serait-il absent ? Aurait-il été quelque part après avoir emmené son fils étudier ? Kléo doutant, essaya à tout hasard de voir si la porte était verrouillée. Il posa sa main sur la poigné, la tourna et poussa doucement la porte qui n'offrit aucune résistance, elle n'était pas fermée. A partir de cet instant tout fut rapide. Kléo tendit l'oreille et entendit des sortes de rayements étouffés. Lierns était là, à une dizaine de pas, au fond du couloir, pendu au bout d'une corde enroulée autour de son cou en train de se débattre légèrement. Kléo courut vers lui et tendit la main.
- Feu ! Cria t-il. Une petite flamme sortit du creux de sa main et alla s'accrocher à la corde qui pendait de Lierns au plafond. Celle-ci prit feu, et céda en son milieu laissant l'homme accroché au bout, tomber par terre de tout son long et toussoter en se tenant la gorge.
- Tu es complètement fou, Lierns ! Qu 'est-ce qui te prends ! Kléo s'agenouilla près de lui et l'aida à desserrer la corde qu'il avait au cou et a se relever pour l'asseoir sur la chaise dont il avait probablement dû se servir pour tenter de se pendre.
- Herffff, herfff, herff.... qu 'est-ce que tu fais là... Après un moment de silence, Kléo répondit enfin.
- J'étais venu te demander de l'aide, mais apparemment ce n'est pas possible. J'imagine que si tu as tenté de te tuer, ce n'est pas parce que tu as oublié de payer la dernière pension de ton fils.
- Rhaaa, laisse moi veux-tu. J'en ai marre. Elle me manque ! Je n'en peux plus. Et si on doit tous mourir alors je préfère retourner à Erra, dans la Rivière de Vie tant que celle-ci existe toujours, je veux croire que je la reverrai là-bas. Ma Nafah...
- Idiot! Et ton fils alors ? Tu ne peux pas l'abandonner comme ça ! A ton avis ? Que dirait Nafah si elle te voyait ?
- Tais-toi ! Tu t'en moques toi, monsieur le seigneur de cette ville ! Tout va bien pour toi ! Tu as ta femme, tu as ta garde, tu as tes conseillers et... et tu as les défunts... hermfff, je t'envie. Lierns se calma.
- J'imagine que ce n'est pas facile, mais pense au moins à ton fils Shyeffé, dit Kléo. Et puis si tu veux vraiment savoir. Oui, je peux communiquer avec les esprits et oui je les entends. La nuit quand tout est calme je les entends murmurer leurs craintes et leurs peurs. Et j'aimerais bien ne pas les entendre. Kléo s'assit à côté de Lierns et reprit. Tu sais, entendre les plaintes de la planète et celles des morts de tous les temps, est horrible. Parfois, je n'en dors plus la nuit. Ils se plaignent, de ce que les vivants font. Certains pleurent éternellement, blessés par une action qu'un vivant a fait alors qu'ils ne le voulaient pas. D'autres nous jalousent nous les vivants, d'être toujours de ce monde et non de celui des ombres. Kléo et Lierns se turent. Lierns totalement calmé commençait à culpabiliser. Que pouvait bien penser Nafah maintenant ?
- Excuse-moi, fit celui-ci. J'imaginais que si j'avais ta faculté à entendre les morts, peut être que je pourrais entendre Nafah tout le temps. Elle me manque, je voulais la rejoindre, la revoir peut être, avant de disparaître avec vous tous.
- Il n'y a réellement aucun espoir alors??
- C'est pour cela que tu es venu me voir Kléo ? Lierns souffla un instant et après que son souffle soit plus ou moins revenu il commença.
- Bien je vais t'expliquer. Lierns le regarda, se frotta légèrement le cou, et reprit.
- Il y a une semaine quand j'ai observé le ciel, mon fils a aperçu dans les astres une étoile qui n'existait pas, j'ai alors décidé d'en informer le conseil qui m'a parlé tout simplement d'une erreur de cartographie.
- Donc d'après eux, c'était simplement une étoile qui avait échappé à leur regard quand ils avaient établi la carte astrale ? Demanda Kléo.
- C'est ça. Moi j'ai continué à observer cet astre. En deux jours j'étais sûr qu'il se déplaçait vers nous car il avait grossi. Mais j'ai fait mes calculs.
- Et ?
- Et si cet astéroïde était normal, il y aurait longtemps qu'il nous aurait percutés.
- Comment ça ? Lierns s'arrêta, réfléchit quelque instant et reprit.
- Imagine un caillou qui tombe d'un bon kilomètre en altitude. Un caillou d'environs deux centimètres.
- Oui.
- D'après toi, vu sa taille, si tu regardes en l'air, à partir de quelle distance du sol tu le verrai tomber ?
- Je ne sais pas moi, disons d'une trentaine de mètre tout au plus.
- Exact. Et dès qu'il aurait été visible, juste quelques secondes après il serait tombé au sol n'est-ce pas ?
- Oui, mais où veux-tu en venir exactement ?
- Je veux dire que si ce météore était normal, il serait tombé sur Erra quelques heures après que nous nous soyons aperçut de sa présence dans le ciel. Et là, vu sa taille, dans quelque minutes, on devrait tous être mort. Hors d'après les calculs du conseil par rapport à la vitesse observer sur l'Oracle, il nous reste trois jours maintenant.
- Et sa veux dire quoi, demanda Kléo perturbé.
- Que cette chose n'est pas un météore.

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. : : Commentaire de Calamity from the Sky : : .
vivaff7 Statut : Membre Date : 20/03/2007
je ne sai pas ou tu trouve ces infos et cette imagination debordante mais je te tire mon chapeau jadore tes histoires je men passe pas
Squalionheart Statut : Webmaster Date : 08/12/2005
J'ai essayé de coller le plus à tout ce que je savais sur les anciens. J'ai essayé de créer des personnages attachant. Mais à l'heure où j'écris ces lignes, seulement le début a été écris et il y a des choses à rectifier. Mais tout est en bonne voie.
toon Statut : Visiteur Date : 30/08/2005
l'histoire est bien raconter, ces pour sa qu'on est a fon dedans d'ailleur , mai il y a bocoup tro de faute d'orthographe bruno .
rockmandream Statut : Visiteur Date : 08/07/2005
très bon dossier bravo!
Okamura Statut : Visiteur Date : 23/06/2005
Ca but, tout simplement, un grand merci au géniaux créateurs de ce site qui restera gravé...dans mes favoris.
klausto Statut : Visiteur Date : 04/05/2005
héhéhé c t vrément tro cool vivement la suite!!!
phyllandriss Statut : Visiteur Date : 02/05/2005
moi en tout cas g bien aimé et vivement la suite ...
menencia Statut : Visiteur Date : 30/04/2005
C'est bien ... ca avance un peu ! Mais vu ce qu'il te reste à faire et l'allure à laquelle tu écrit, le roman ne sera pas prêt d'être fini ! Mais courage ...
Pour ceux qui n'ont pas la patience d'attendre, vous pouvez ret
tina Statut : Visiteur Date : 26/04/2005
le début du roman me parait génial, ne peut pas le trouver sous forme de livre????
Shoosmaster Statut : Membre Date : 24/04/2005
je trouve le livre trés bien: il decrit mieux que dans le jeuet on a l'impression de s'y retrouver!!!
Glandeur182 Statut : Visiteur Date : 19/04/2005
Je touve que le premier livre reflete le jeux parfaitement et je suis putot content de re sa ca fina fantasy 7 es un vrai chef d'oeuvre!
Squalionheart Statut : Webmaster Date : 11/04/2005
Allez ! C'est parti pour le Premier Livre qui ce déroule à Midgar
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『FINAL FANTASY VII: EXPÉRIENCE』- FF7 le roman