Il y a actuellement 17 visiteurs sur 178930 passés sur le site.
Login   Password   
Haut de page Haut
. : :

Forum

: : .

Site

 : :
L

Forum

 : :

Bienvenue sur le Forum du Compilation of Final Fantasy VII. Ce Forum est l'un des deux grand pôle de débat entre membres de la communauté avec le Chat. La majorité de ses rubriques sont accessibles aux visiteurs. Toutefois, si tu désires participer ou accéder à des rubriques verrouillées, il te suffit de t'inscrire. C'est gratuit et rapide !

: : Affiché du plus récent au plus vieux (Inverser)

. : : Listes des Messages : : .
Message (1) Auteur
Squalionheart
#1159 - le 11 Déc. 09 à 10h23
Titre : Critique d'Avatar de James Cameron
Squalionheart


Source : excessif.com, rédigé par Julien DUPUY

L'HISTOIRE :
Jake Sully est un homme brisé. Ex-marine devenu paraplégique, ce combattant se voit offrir une seconde chance lorsqu'on lui propose de prendre la suite de son défunt jumeau, un scientifique envoyé sur la lune Pandora grâce aux financements d'un puissant consortium qui exploite sur place un précieux minerai. Moyennant un généreux salaire qui lui permettra de soigner son handicap, Jake devra explorer les jungles hostiles de Pandora en projetant son esprit dans l'avatar qui était destiné à son frère. Ces avatars, permettant d'affronter plus aisément l'hostile planète tout en facilitant une mission de pacification, sont d'onéreux hybrides nés du croisement ADN entre les Terriens et les Na'vis, une race d'autochtones humanoïdes. Mais entre la mission scientifique héritée de son frère, et son attachement aux valeurs martiales qui menacent de dominer la colonisation humaine, Jake va devoir faire un choix.

Excessif a dit :
Un monument

Lorsque votre interlocuteur vient d'apprendre que vous venez de voir Avatar, il y a de grandes chances pour qu'il vous demande avec, au choix, des étoiles dans les yeux, ou le petit sourire condescendant de celui-qu'on-n'émeut-pas-avec-des-Schtroumpfs-numériques-aux-oreilles-pointues : " Alors, c'est bien une révolution ? "
Autant vous prévenir tout de suite : ne comptez pas sur moi pour répondre à cette question. Non pas que la révolution n'ait pas lieu avec Avatar (quelle révolution exactement d'ailleurs ? Et n'y en a-t-il vraiment qu'une ?). Mais en ce qui me concerne, tout ce que je pourrai vous répondre, c'est que la lune Pandora existe. Je sais aussi qu'on y croise des monstres sacrément impressionnants. Qu'on peut y déguster des fruits succulents. Qu'il y réside une créature humanoïde d'une beauté époustouflante et qu'il est révoltant que ces abrutis de Terriens osent y exploiter aussi abusivement les ressources naturelles. Je sais aussi que je n'ai qu'une hâte : y retourner au plus vite et si possible en Imax 3D pour que l'immersion soit la plus totale (au passage, un conseil : préférez ce format au relief 2.35, et fuyez les projections à plat).
Car à l'heure où Avatar suscite des attentes délirantes et au regard des nombreuses approximations que la complexité de sa conception a entraînées, il convient, comme toujours chez James Cameron, de revenir aux fondamentaux. Celui qui avait amarré le Titanic au Mexique pour conclure son film sur une mamie qui jetait son collier dans l'eau, et qui avait construit une foreuse pétrolière sous-marine au c%u0153ur d'une centrale nucléaire pour atteindre un pic émotionnel sur un échange de SMS, nous ramène de nouveau à l'essentiel. Il en va d'Avatar comme du reste de sa filmographie : plus d'une décennie d'écriture et de recherches, un budget délirant et un parc de salles transfiguré à l'échelle mondiale par l'exploitation du film, aboutissent au final à un récit d'une évidence dont on fait les mythes, à une histoire d'amour dont la pureté va faire quadrupler votre coeur et à un film d'aventures trépidant qui va vous faire dévorer votre fauteuil. Tout le reste, comme on dit, n'est que littérature.


Cameron, l'explorateur

Passée cette remise à niveau, il reste bien entendu une quantité astronomique de choses à dire sur Avatar. Et en premier lieu sur la place toute particulière que ce film occupe dans l'%u0153uvre de James Cameron. Film somme, pinacle de tout ce qui a fait le prix de son cinéma, Avatar marque néanmoins une nette évolution chez son réalisateur. Après un hiatus de douze ans dans le long-métrage, Cameron a manifestement changé sans se renier. Sans doute influencé par son escapade dans le documentaire, le cinéaste aborde son nouveau monde plus avec la démarche d'un explorateur, voire d'un anthropologue, que d'un aventurier. Premier véritable récit initiatique de sa filmographie, Avatar use de façon abondante de la voix-off pour mieux introduire le spectateur dans l'univers de Pandora, tout en l'acclimatant à cette nouvelle forme de filmage que constitue le cinéma virtuel. Ce mécanisme était déjà sensible lors des quinze minutes de l'" Avatar Day ", mais il est imparable dans le film : quand le générique de fin surviendra (avec une épouvantable chanson de James Horner, mieux vaut prévenir vos esgourdes), vous serez tous des Na'Vis observant, de haut, ces humains si minables.

La grande évasion

Avertissement : la suite de la critique contient de petits spoilers.

Mais cet apprentissage d'un point de vue totalement novateur sert surtout une morale d'un pessimisme et d'une noirceur que seule l'efficacité du spectacle parvient à adoucir. Car si James Cameron revendique dans l'entretien qu'il nous a accordé et que nous mettrons bientôt en ligne, la paternité de son film avec Princesse Mononoké, c'est qu'Avatarest tout autant un conte animiste qu'un intransigeant brulot d'eco-warrior. Terminator, Abyss et T2 - le jugement dernier se concluaient déjà sur des avertissements alarmistes lancés à la face de l'humanité. Avec Avatar, Cameron nous jette brutalement au pied du mur, mais cette fois sans laisser poindre la moindre lueur d'espoir, si ce n'est dans le fait que son film se déroule dans un futur trop proche. Une morale d'une violence rarement vue dans un blockbuster hollywoodien, et qui aurait pu provoquer un tollé si le film ne nous permettait pas, durant ces bien trop brèves 2h40 de béatitude, d'adopter le regard de ces êtres supérieurs observant les pauvres Terriens propager le chaos.
À la moitié du film, quand Jake Sully commence à virer de bord, le personnage est clairement dépeint comme un " nolife " maladif, un drogué de sa vie parallèle qui rejette son enveloppe humaine à mesure que sa propre race le dégoutte, pour mieux se projeter dans le monde de son avatar. On savait déjà que Cameron était un créateur de mondes fasciné par la destruction. Cette fois, il nous a bâti un Eden tout en dégommant à bout portant la civilisation humaine. Et à l'instar de " Jakesully ", beaucoup risquent de ne pas revenir de Pandora. C'est probablement là, qu'il faut chercher la vraie révolution d'Avatar.




:: Noctis Haeresis (FFXIV ARR) ::



Compléments à ce Message :
Afficher/Masquer - Il y a 2 Commentaires - Tous les Commentaires
Noeline - le 17 Déc. 09 à 11h01
Noeline C'est ce soir !!!!! J'ai hâte !!!!
Squalionheart - le 15 Déc. 09 à 13h41
Squalionheart Je l'attends avec impatience !

Go Jeudi soir avec Noeline et Elodea à Mante la Jolie pour une séance stéréoscopique de 3 heures !

Squalionheart
"La déchéance n'a une raison d'être que s'il y a l'avènement, la mort et la vie ne sont elles pas ainsi liées ?"
Nombre de Message : 900
Sexe : Masculin
Date d'inscription : 26/11/2004
Level : 355 ~ Master
Statut : Webmaster
Retour en Haut
COMPILATION of FINAL FANTASY VII Logo de Final Fantasy VII
Rejoignez-nous
et participez sur Notre
Site gratuitement !
Inscription rapide ci-dessous :