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Cas de la Shinra

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par  Squalionheart - leyra0 -

. : : Les Chapitres du Cas de la Shinra : : .

La Shinra - Partie 7

Mutten Kylegate frappa Rufus trois fois.

"Je ne peux pas vous dire quelque chose que je ne sais pas."

"Donnez-moi le nouveau mot de passe !"

"Quelqu'un a dû le changer. Je connais que celui en cas d'urgence..."

Mutten le frappa encore une fois sans attendre qu'il finisse sa phrase. Il était bien entraîné à frapper.

"Je vois. Alors vous êtes de l'armée..."

"Vous m'avez déjà rencontré de nombreuses fois. Mais à vos yeux, je ne suis qu’une autre de vos troupes."

"... Je suis désolé." s'excusa Rufus sincèrement. Cependant, au même moment, il pensa, Si tous ce qu'il se trouve dans cette maison appartient à lui, alors il doit venir d'une famille riche ou célèbre. Dans ce cas, il doit être né assez tôt et doit être plus vieux qu'il en a l'air. Il y avait une règle dans la compagnie qui interdisait certaines personnes d'entrer dans l'armée, mais elle était souvent ignorée. Ce qui veut dire que... Mutten doit avoir des problèmes qui l'ont empêché d'être promu. Cette pièce remplie de décorations effrayantes en est la preuve.

"Vous avez des toutous qui vous surveillent ?"

Mutten changea soudainement de sujet. Il doit vraiment avoir un esprit peu raffiné pour comparer des gens à des chiens, pensa Rufus.

"Où sont-ils ?"

"J'ai été emmené quand mes subordonnés étaient absents. Ils ne savent pas où je suis."

"Je vois." dit Mutten d'un air convaincu, ce qui ne l'empêcha pas de frapper Rufus une nouvelle fois. Une personne entra dans la pièce.

"Qu'est-ce qu'il y a ?"

"Nous avons un invité." répondu une des servantes.

"Un invité ? Qui peut... Laisse tomber. J'arrive."

Juste au moment où Mutten allait quitter la pièce, il se retourna pour regarder Rufus.

"La construction de la nouvelle ville a commencé ce matin. J'ai rassemblé plein de volontaires et des chiens. Vous auriez dû voir la foule qui s'est rassemblée dans la partie Est de Midgar. J'ai vraiment hâte, M. le Président. Ils construisent ma ville. J'aimerais vous montrer mais je suis obligé de vous laisser ici."

Il partit après avoir appris à Rufus que la nouvelle ville s'appellerait "Edge". Peu après, Rufus entendit la voix d'un homme en colère. Cette voix lui était familière. Il entendit des coups de feu puis la servante cria. Il pouvait ensuite sentir l'odeur de quelque chose qui brulait et entendit des personnes crier en essayant de s'echapper.

Rufus essaya de se lever de la chaise, sur laquelle il était obligé de rester assis, mais son corps ne lui obéit pas et le moindre mouvement le fit tomber. Il entendit un cri surgissant de l'intérieur de ses côtes mais il essaya de rester calme et surveilla les alentours. J'avais le sentiment que c'était là que le combat commencerait. Il entendit une voix grossière venant de l'extérieur.

"M. le Président, où êtes-vous ?"

Rufus pensait que c'était la voix de l'homme qui l'avait menacé avec un pistolet. Il ne savait pas ce qu'il se passait mais il semblait que des gens se disputaient. Dans tous les cas, ils ne semblaient pas venir pour le sauver. Et maintenant, que devrais-je faire ? Je vais ramper vers le lit et me cacher en dessous.

"..."

Ses os fracturés lui faisaient mal et il voulait hurler, mais il mordit sa lèvre inférieure et persévéra. Qu'est-ce que je fais maintenant ? Si il voit la chaine à mon pied, il va savoir où je me cache. Rufus roula sur son dos et regarda le dessous du lit. Il y avait des crochets en métal et plusieurs fouets accrochés - Rien que le fait d'imaginer à quoi pouvaient servir ces choses dégouta Rufus.

"M. le Président!"

La porte fut enfoncée brutalement et un homme entra. Rufus ne pouvait voir que ses bottes depuis sa cachette. Au moment où il marcha près du lit, son pied heurta la chaine qui se trouvait au pied de Rufus.

"Eh, on se cache sous le lit à ce que je vois."

Aller. Plus près. Comme Rufus s'y attendait, l'homme se rapprocha prudemment du lit. Aller, jette un coup d'oeil en dessous. Montre ton visage.

Mais c'est le bout d'un pistolet en argent qu'il vit s'étendre sous le lit. Il attrapa immédiatement le pistolet avec sa main gauche et le repoussa brutalement contre le lit.

"Qu'est-ce que tu fais ?!"

Un coup de feu retentit. La douleur parcourue la main gauche de Rufus. Lâchant le pistolet, Rufus glissa en dehors du lit. Il ne pouvait sentir la douleur venant de son flanc. Il roula et frappa l'homme à l'aide du plâtre qu'il avait à son pied. "Ah !" cria l'homme qui recula de quelques pas en titubant. Se relevant rapidement, Rufus lança le fouet. Heureusement pour lui, le pistolet tomba près de lui. Il se précipita vers lui puis le ramassa et le pointa vers l'homme.

"J'ai gagné."

Mais de la fumée apparu soudainement dans la pièce.

"Vous êtes stupide ! Aller ! Du feu ! Vous allez mourir dans les flammes vous aussi ! En quoi le flingue va vous être utile ?"

Rufus n'avait pas d'autre choix que de laisser l'homme en vie pour le moment. Il essaya de trouver rapidement une bonne raison pour que l'homme l'écoute.

"Vous avez tué Mutten ?"

"Ouais, je l'ai tué. Il me traitait comme de la m**** ! On a grandi ensemble, bordel !"

"Je vois. Et c'est ce qui a causé sa chute."

"N'essayez pas de faire de moi l'un de vos hommes. Je n'ai pas oublié le fait que vous vous êtes moqué de moi dans cette maison."

Ça doit être le karma, pensa Rufus. Il ne pensait pas que ça allait finir comme ça. A ce moment, il entendit un autre coup de feu et l'homme tomba. Il pensa alors qu'il avait appuyé sans faire exprès sur la gâchette mais il vit un autre homme qui était entré dans la pièce.

* * *

"Patron!"

Les réfugiés de Midgar, qui étaient venus à Kalm, sortirent rapidement du Manoir Kylegate. Quatre des Turks arrivèrent juste à temps pour voir le manoir brûler et s'effondrer devant leurs yeux.

"Patron !"

Les Turks cherchèrent Rufus parmi les réfugiés et trouvèrent enfin ce qu'il voulait entendre.

"Quelqu'un a vu un homme d'âge moyen portant un homme vetu d'un costume blanc qui avait la tête et les pieds bandés." dit Elena d'un air inquiet.

"Ça doit être le Président." dit Tseng.

"Mais qui peut être l'homme d'âge moyen ?" demanda Reno.

"Je suis sûr qu'on le connait." dit Rude.

"C'est peut-être le Chef." dit Reno, ses yeux se plissant." Doit-on le faire à la manière des Turks ? Ils détestent tous la Shinra de toutes façons."

"Tu as ma permission. Mais ne fais pas de mal aux volontaires."

"Pourquoi ?"

"Le projet de reconstruire la ville ressemble à l'idée du Président."

* * *

Quelques temps plus tôt, sous le manoir en feu de Mutten, un homme d'âge moyen pointait son arme sur Rufus.

"Comment allez-vous M. Rufus Shinra ?"

Cet homme était le docteur qui avait examiner Rufus.

"Pas très bien."

"Et bien vous devriez jeter votre arme. Cela ne ferait qu'empirer les choses pour vous."

Rufus se sentit gêné en entendant les mots du docteur.

"Docteur. Si vous jetez la vôtre, alors je ferais pareil."

Le docteur sourit d'un air narquois puis pointa fermement son pistolet vers le visage de Rufus. Rufus savait qu'il était prêt à appuyer sur la gâchette. Rapidement, il cibla le coeur du docteur puis tira. Un clic retentit, le pistolet était vide.

"M. Shinra. Vous ne connaissez pas l'homme qui possédait ce pistolet. Il détestait Mutten. Tout ce que Mutten faisait c'était de lui faire faire tout le sale boulot et de garder tout ce qui était bien pour lui. C'est pour ça qu'il a utilisé toutes les balles, pour soulager sa haine sur Mutten. J'imagine que le dernier coup a été utilisé dans cette pièce..."

Rufus soupira en regardant le corps, devant lui, recevoir un coup de pied. Il n'a jamais pensé aux conséquences, n'est-ce pas ?

"Je suis Kilmister. Je travaillais pour la Compagnie Shinra depuis ma jeunesse. J'étais un peu plus bas que l'assistant de Hojo, au niveau du statut."

Il fait partit du personnel de Hojo - Je le sens mal.

"Maintenant, jeter cette arme."

Rufus n'avait pas d'autre choix que d'obéir et de jeter le pistolet aux pieds de Kilmister. Kilmister sortit une bouteille en verre de sa poche et l'a tendit à Rufus.

"Respirez ceci. J'aurais besoin que vous vous évanouissiez un moment. Si vous ne le faites pas, je tirerais. Je vais avoir besoin de votre aide, alors je ne vous tuerais pas - je vais vous faire souffrir." dit Kilmister en tenant la bouteille. Rufus la prit et l'ouvrit, il reconnut tout de suite l'odeur. C'était la même odeur que Mutten portait quand ils étaient toujours dans la maison à Kalm.

* * *

En se réveillant, Rufus se trouvait à l'arrière d'un camion. Il y avait neuf autres personnes avec lui. Cinq d'entre eux étaient de jeunes hommes, et quatre, des femmes, qui avaient environ le même âge. Ils étaient tous bandés. Il y avait autre chose qui leur était commun. Il pensait qu'ils étaient tous recouverts de boues, mais en regardant de plus près, il remarqua qu'un liquide noir coulait le long de leur corps. Même leurs cheveux étaient couverts de cette substance gluante. Il savait qu'ils souffraient vu les gémissements occasionnels, venant d'eux, qu'il pouvait entendre. Une des femmes à côté de Rufus perdit l'équilibre et tomba sur lui.

"Je suis désolée."

"Ce n'est pas grave."

"Vous... Vous n'êtes pas malade." dit-elle d'une voix pleine de chagrin. "Je suis désolée si je vous ai contaminé."

Rufus s'était cassé des os en glissant du dernier étage du Bâtiment Shinra. Puis il fut enfermé et torturé avant de faire face à un pistolet. Maintenant, il était face à une maladie mortelle. Il sourit amèrement en pensant à tous ce qu'il avait traversés. Il ne voulait pas être embarqué dans autre chose mais, à ce moment, à l'arrière du camion, il ne pouvait absolument rien faire.

Ce fut un dur trajet. La route était bosselée et Kilmister conduisait à une vitesse démente. Rufus avait pensé à sauter du camion mais il se rappela ce que Kilmister lui avait dit, il avait besoin de son aide. Je ne pense pas que ma vie soit en danger. Peu importe là où il m'emmène, ce sera toujours mieux que de rester ici, dans la nature.

* * *

Kilmister stoppa le camion en face d'une grotte près de la côte, dans une zone rocheuse. Comme la fois où Rufus fut emmené au sous-sol de Mutten, il fut inconscient une bonne partie du voyage, ce qui fait qu'il ne savait pas à quelle distance il était de Kalm. En observant la côte, Rufus essaya de cartographier là où il se trouvait et jugea qu'il avait voyagé pendant environ trois ou quatre heures. Même si il était blessé, il était toujours possible pour lui de faire demi-tour à pied.

Kilmister pointa son pistolet sur les patients et leurs donna des ordres. Même si il n'avait pas la force de lutter, les autres ne semblaient pas non plus l'avoir. Rufus descendit grâce à l'aide de la femme avec qui il avait parlé plus tôt. Il n'avait pas de bâton pour l'aider à marcher, alors il s'appuyait sur les épaules de la dame, jusqu'à ce qu'ils atteignent la grotte.

"J'espère que notre état s'arrangera bientôt." dit la dame. En effet, je l'espère aussi., pensa Rufus.

A l'entrée de la grotte se trouvait une énorme descente. Rufus eut du mal à descendre l'échelle sur cinq mètres. Il se força à lever la tête, son cou craquait douloureusement. Si ils enlèvent l'échelle, alors il sera impossible de remonter. Comme attendu, Kilmister enleva l'échelle.

"Il y a plusieurs passages plus loin. Chacun mène à une impasse. Choisissez celui que vous voulez. Ce sera votre chambre."

"Et notre traitement ?" demanda un jeune homme.

"Venez me voir quand je vous appellerai. Aucun mal ne vous sera fait." répondit Kilmister d'un ton calme puis disparu.

Curieusement, il y avait un lit simple et un pyjama pour eux dans la grotte. Les patients partirent chercher leur chambre, prirent celle "qu'ils voulaient" et choisirent leur lit.

Rufus choisit la chambre la plus éloignée, par habitude. Peu après, un garçon, dont les symptômes s'étaient calmés, arriva avec son repas, qui était composé de pain et de fromage.

"Est-ce que tout le monde fut menacé avec un pistolet pour venir ici ?" demanda Rufus.

"Non. Nous sommes les patients de M. Kilmister depuis notre enfance. C'est le docteur local de Kalm. C'est pour cela que quand il nous a dit qu'il pouvait nous guérir on l'a cru, et de nombreuses personnes ont donné un coup de main en apportant du matériel dans cet hôpital."

"Un hôpital ?"

"Ouais. On doit être mis en quarantaine. Il nous a dit qu'en restant dans le village nous serions éventuellement chasés..." dit le garçon, soudainement, d'un air inquiet. Il continua, "Il a dit qu'il avait décidé d'utiliser une arme seulement maintenant pour être sûr que vous ne fuyez pas."

"Je suis un patient aussi mais... on dirait qu'il ne me fait pas confiance. Au fait, où sommes-nous ?"

"Il nous a dit de ne pas vous le dire."

On dirait que ça ne va pas être amusant non plus de rester ici, pensa Rufus.

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