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Cas de Denzel

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Cas de Denzel

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par  Squalionheart -

. : : Les Chapitres du Cas de Denzel : : .

Denzel - Episode 2

(Retour au présent)


"La Shin-Ra a vraiment fait ça ?"
"Mouais" Reeve détourna son regard de Denzel, un peu comme s'il était déterminé à ne montrer aucune émotion. "Si tu les détestes pour ça, alors tu peux faire ce que tu veux avec moi"
Denzel secoua la tête.


(Nouveau flashback)


Le jour d'après, Denzel était de retour dans sa nouvelle maison du secteur 5. Il avait dormi sur un matelas qui n'était pas là la veille. Juste à côté, il y avait une note et une brioche.
"Je suis allé travailler. Je passerai vérifier si tout va bien de temps en temps. Et ne va pas trop loin. Tout le monde est devenu fou, c'est devenu dangereux dehors. Et, de plus, c'est très difficile de vous trouver. PS : J'ai emprunté ce matelas à la maison d'à côté, pense à le rapporter. Arkham."
Les séquences de la chute du secteur 7 tournaient en boucle à la télé. La compagnie Shin-Ra annonçait partout que tout était sous contrôle maintenant, que tout était sûr. Il ne pouvait comprendre comment cela pouvait être sûr alors que ses parents devaient être morts. Je me demande si tout le monde peut vivre de façon joyeuse, maintenant que c'est sûr, pensa-t-il. Je me demande si cela me concerne aussi. Denzel essaya de manger sa brioche mais, aussitôt qu'il la porta à ses lèvres, il voulu la recracher. Soudainement fâché, il lança sa brioche sur la télé de toutes ses forces et se rua hors de la maison.
Tout était calme dehors. En marchant, il pouvait apercevoir l'imposant immeuble de la Shin-Ra trônant au centre de Midgar et, une étincelle d'espoir commença à brûler à l'intérieur de lui. Peut-être que papa est vivant et il va revenir ici avec maman. La situation est très confuse la-bas et personne ne peux en partir. Ici, c'est la zone résidentielle de la Shin-Ra et peut être que quelqu'un connaît papa. Il n'était pas très fort pour parler aux adultes qu'il ne connaissait pas mais il décida de faire de son mieux et de demander.
Tout d'abord, il alla à la maison voisine à la sienne sur la droite et sonna à la porte. Pas de réponse. Il essaya d'ouvrir la porte qui ne semblait pas être verrouillée. "Bonjour ?" Il attendit un moment mais il n'eut aucune réponse. Il apparaissait qu'Arkham avait emprunté le matelas dans cette villa. Est-ce qu'emprunter sans permission ce n'est pas du vol ? C'est peut-être la seule façon de vivre maintenant, prendre ce que l'on a besoin même en volant ?
La maison à gauche. La maison en traversant la rue. Celle de derrière, en face. Personne. Il alla même vérifier les maisons qui étaient encore un peu plus loin. Sur la plupart des portes des maisons (que leurs occupants avaient évacué temporairement) il y avait un papier avec une adresse à contacter.
Il n'y a personne ici. Mes parents ne peuvent pas être au travail. S'ils avaient été là-bas alors ils seraient obligatoirement revenus ici maintenant. Et même si papa n'avait pas...si maman était...
Marchant tout en entretenant un espoir morbide, il remarqua qu'il était complètement perdu. Il ne pouvait se rappeler combien de temps il avait marché ou dans quelle direction. Des larmes montèrent à nouveau à ses yeux mais cette fois-ci ce n'était pas des larmes de tristesse mais plutôt de colère. En colère contre Avalanche et contre ce monde à l'abandon. Il s'arrêta et s'assit sur le bord de la route mais toucha quelque chose avant de toucher le sol. C'était une petite maquette d'un avion de la Shin-Ra. Un enfant avait dû le laisser tomber. Irrité au plus profond de lui, Denzel le ramassa et le lança le plus loin possible.
"Je déteste tout !"
Un bruit de verre cassé retentit dans le quartier résidentiel. Une voix de femme suivie : "Ok, qui a fait ça ?"
Au début, il ne fut pas certain d'où provenait la voix mais déjà une femme sortait de la maison qui était en face de Denzel. Ce n'était pas vraiment une vieille femme mais Denzel n'était pas très fort pour trouver l'âge des gens.
"Est-ce toi qui as fait ça ?" dit la vieille femme, montrant la maquette.
Denzel inclina la tête.
"Pourquoi est-ce..." la vieille femme s'arrêta au milieu de sa phrase. "Est-ce que tu pleures ?"
Denzel secoua sa tête de dénis mais il ne pouvait retenir ses larmes.
"Où est ta maison ?"
Il essaya de répondre mais, réalisant qu'il n'en avait aucune idée, pleura encore plus fort.
Le visage de la femme se radouci. "Viens à l'intérieur"
L'atmosphère qui régnait à l'intérieur de la maison de Madame Levy etait très intime, à l'opposé de celle qui régnait dans la maison de Denzel. Les murs étaient couverts de papier peint à fleurs, les coussins et le canapé avaient le même motif. Même si c'était des fleurs artificielles, la pièce était chaude, amicale. Denzel s'assit sur le canapé et regarda Madame Levy qui était en train de couvrir la vitre cassée avec un sac en plastique.
"Je demanderai à mon fils de réparer ça proprement quand il reviendra. Pour l'instant cela suffira."
"Je suis désolé Madame Levy..."
"Si cela avait été à une autre époque, je t'aurais attrapé par la peau du cou et je t'aurais ramené à tes parents"
"Mon père et ma mère sont..."
"Ne dit pas ca ! Ils t'ont juste laissé et sont parti loin ?"
"Ils etaient dans le secteur 7"
Arrêtant ce qu'elle était en train de faire, Madame Levy s'assit sur le canapé, se tourna et pris Denzel dans ses bras.
Quand Denzel fut calmé, Madame Levy dit : "Allons jeter un oeil à ta maison". Ils marchèrent en se tenant la main. A l'âge de six ans, Denzel arrêta de tenir la main de ses parents quand il marchait avec eux. Il avait honte. Mais maintenant, il ne lacherait cette main pour rien au monde.
Les residents qui sont fonctionnaires de la Shin-Ra ont dû rester au quartier général pour garder la situation sous contrôle. Leurs familles ont toutes été évacué vers Junon ou la Costa Del Sol. Madame Levy expliqua la raison pour laquelle elle avait décidé de rester : où qu'elle aille, elle resterait seule. Elle préférait aussi bien rester ici dans sa maison. Finalement, ils trouvèrent la maison de Denzel.
"Merci Madame Levy et, je suis désolé... pour la fenêtre"
Madame Levy hocha la tête silencieusement. Denzel alla jusqu'au perron de la maison et jeta un coup d'oeil à l'intérieur.
"Qu'est ce que tu prévois de faire, vivre seul dans une maison vide ?" demanda Madame Levy. "Viens chez moi, cela ne me dérange pas"
Depuis lors, Denzel parti vivre chez Madame Levy.

Apres l'explosion du réacteur Mako N°1, Madame Levy pensait que les choses allaient empirer. Elle fit le plein de provisions, elle remplit son garde-manger de conserves et de plats préparés. "Tu sais ce qu'ils disent : préparez-vous au pire et vous n'aurez aucun regret"
Les jours suivants, Madame Levy fut très occupée. Elle nettoyait l'intérieur de la maison, l'extérieur aussi, elle préparait le repas, faisait de la couture. Denzel faisait de son mieux pour l'aider, sauf pour la couture bien sûr. Avant d'aller dormir, ils lisaient toujours des livres. Madame Levy lisait des gros livres épais qui semblaient compliqués et, quand Denzel demandait s'ils étaient intéressant elle répondait : "pas du tout". C'était les livres de son fils. Pensant qu'elle comprendrait mieux le travail de son fils en les lisant, elle continua à les lire pendant plus de 5 années. "La lecture ça aide à trouver le sommeil, parfois" dit-elle en riant.
Madame Levy prêta à Denzel un livre illustré sur les monstres en lui disant que cela pouvait lui être utile. Le livre appartenait aussi au fils de Madame Levy et il l'avait lu à peu près au même âge qu'avait Denzel maintenant. Le livre contenait des illustrations en couleur et des notes explicatives sur les monstres. Le même avertissement était présent sur un grand nombre de pages : "Si vous rencontrez un monstre, fuyez et allez prévenir un adulte". Si je devais rencontrer un monstre, je pense que j'irais le dire immédiatement à Madame Levy, pense Denzel. Cependant, elle n'a pas l'air de savoir se battre. Je me demande si je devrais venir la trouver. Je me demande si je le pourrais. Je me demande si je pourrais le vaincre. Je ne pense pas avoir une quelconque utilité pour quelqu'un. Ca doit être pour ça que mes parents m'ont laissé et sont partis.


(Retour au présent)


La lumière du soleil commençait à devenir plus intense et Denzel commençait à transpirer.
"Pfff...il fait chaud aujourd'hui, hein ?" demanda Reeve à Johnny. "Est-ce que nous pouvons avoir un peu d'eau par ici ?"
Denzel sorti un mouchoir pour essuyer la sueur qui perlait sur son front.
"C'est un joli mouchoir" dit Reeve "mais un peut féminin"
"Bien sûr qu'il l'est" répondit-il en regardant son mouchoir.


(Nouveau flashback)


Un matin, alors qu'il venait de se réveiller, Madame Levy lui montra un pull à col roulé. "Met ça. Je l'ai fais pour toi, mais c'est le seul tissu que j'ai" Le pull était blanc avec plein de petites fleurs roses dispersées un peu partout, éparpillées par le vent. En temps normal, il aurait catégoriquement refusé de mettre un tel vêtement, mais Denzel l'apprécia.
"Il me restait encore un peu de tissu alors je t'ai fait ça aussi. Prend les" Elle lui présenta un mouchoir avec les mêmes motifs. Elle devait avoir une grande quantité de ce tissu par ce qu'elle avait fait un grand nombre de mouchoirs. Denzel n'en prit qu'un, le plia et le mis dans la poche arrière de son pantalon.
"Eh bien..." Le sourire de Madame Levy disparu de son visage "que vais-je faire de ça... ?"
Denzel se figea, attendant ce qu'elle allait dire ensuite, dans sa tête les deux mots qu'il craignait entendre était "Va t-en". Ce n'est pas ce qu'elle va dire ? C'est ce qu'il se demandait pendant que son corps frissonnait de peur.
"Si nous sortions ?" demanda-t-elle. Madame Levy sorti dans le jardin situé derrière la maison, par la porte de la cuisine. Denzel hésitât un instant mais rapidement il la suivit. Il fit quelques pas au dehors et s'arrêta tout proche de Madame Levy qui était en train de regarder le ciel. Denzel suivit son regard et aperçu dans le ciel une grande tâche noire. La façon dont la tâche contrasteait avec le bleu et le blanc de la lumière du jour la rendait sinistre. Cela devait être à cause de ça que tout paraissait si sombre et si angoissant.
"Je ne sais pas non plus ce que cela peut être" dit Madame Levy. "C'est ce que l'on appelle un Météore, apparemment. Ils disent qu'il va entrer en collision avec la planète et que cela sera la fin de toute vie sur terre" Elle prit deux cannettes dans le cellier et en donna une à Denzel. "Comment, au nom du ciel, sommes nous supposés nous défendre contre une chose comme ça... ?"
Ce jour là, Madame Levy ne fit pas le ménage, pas plus que de la couture. Elle resta assise dans le canapé, l'air absent.
Une fois, elle eu l'air d'avoir une idée et appela quelqu'un au téléphone. A première vue, personne ne répondait. Pensant qu'elle avait appelé son fils, Denzel nettoyât l'intérieur et l'extérieur de la maison. Il ne pouvait imaginer ce qui allait se passait quand le météore tomberait. Et, en plus de ça, il y avait quelque chose d'autre que Denzel voulait demander à Madame Levy. Mais, il n'arrivait pas à trouver les mots.
A la tombée de la nuit, Madame Levy, comme ramenée à la réalité, commença à nettoyer. "Denzel, tu fais tout de travers. A quoi est-ce que tu pensais ?". Oui, Madame Levy était redevenu elle-même.
Le soir, ils s'assirent l'un près de l'autre et lurent des livres. Sans lever les yeux de son livre, Madame Levy dit "Denzel, je vais rester ici et attendre la fin. Si la planète doit être détruite, peu importe où l'on se trouvera. La fin sera la même pour tout le monde. Mais toi, qu'est-ce que tu vas faire ? Si tu veux aller quelque part, cela ne me dérange pas que tu prennes de la nourriture pour y aller. Tu n'es qu'un enfant, mais tu dois décider ce que tu vas faire jusqu'à ....la fin."
Denzel réfléchit sérieusement à ce que venait de dire Madame Levy. Il lui posa la question qu'il avait depuis longtemps envie de lui poser. "Est-ce que je peux rester ici ?"
Madame Levy leva les yeux de son livre, regarda Denzel et lui sourit.
Après ça, Madame Levy passa ses journées à faire ce qu'elle faisait habituellement. La seule différence est qu'elle ne nettoyait plus l'extérieur de la maison. Ce fut le nouveau travail de Denzel. Il put voir la nouvelle construction qui avait commencé sur l'immeuble de la Shin-Ra. Un jour, un canon y fut installé.
"La Shin-Ra va se débarrasser du météore" dit-il à Madame Levy.
"Il y a toujours eu quelque chose de pas très net à propos de cette compagnie" dit Madame Levy tout en hochant tristement la tête.
A la fin, le canon fit feu une seule et unique fois puis, il s'effondra sur lui-même. Alors, l'immeuble de la Shin-Ra fut attaqué et détruit par un monstre. Denzel aurait aimé en savoir plus sur ce monstre. Il ne pouvait imaginer un monstre capable de détruire un immeuble, mais il ne pouvait demander à Madame Levy des explications. Le météore emplissait de plus en plus le ciel, inexorablement attiré par la planète. Partout sur la planète, c'était le désordre mais Denzel, lui, était calme.
Plusieurs fois, il ne put refréner son désir de voir ses parents. Il commençait à pleurer et il les appelait mais Madame Levy venait le réconforter. Quand il dormait dans le lit de Madame Levy, il ne pouvait imaginer que la fin du monde allait arriver. Mais, la chose qui mis fin à cette période de calme pour Denzel ne fut pas le météore mais un immense torrent blanc. Le pouvoir bienfaiteur de la rivière de la vie détruit le météore mais, cette brillante énergie porteuse de vie amena aussi la destruction.
Le jour fatidique, Denzel et Madame Levy étaient dans leur lit en train d'essayer de dormir. Il furent sortit de leur torpeur par une bourrasque qui augmentait mais, c'était trop puissant, trop fort pour n'être que du vent. Peu de temps après, la maison toute entière commença à vibrer et ses armatures tremblèrent. Ca y est. C'etait la fin. Denzel espera qu'elle allait arriver vite mais, à mesure que le temps passait, les tremblements devenaient de plus en plus violent. Le bruit diminuait parfois et se changeait en un hurlement grave comme si un train était passait juste à côté de la maison. Denzel tenta d'oublier tout ça, fermant ses yeux alors que Madame Levy le serrait mais, après 5 minutes il ne pouvait en supporter d'avantage. "Madame Levy, j'ai peur !!!"
Alors que Madame Levy sortit de son lit pour allumer la lumière, au même instant, les rideaux au motif fleuri irradièrent d'une lumière blanche, projetant sur les murs les ombres des fleurs. La lumière pénétrait par la fenêtre comme si toute la maison avait baigné dans une mer de lumière et que des filets entraient dans la maison.
"Cache-toi sous la couverture !" dit Madame Levy en sortant de la chambre. La vibration monta au niveau d'un tremblement de terre, plus fort que la chute du secteur 7, et les fleurs artificielles qui étaient sur la commode tombèrent sur le sol. Denzel sauta hors du lit et suivit Madame Levy.
Madame Levy examinait son salon et la vitre que Denzel avait cassé, toujours recouverte d'un plastique. Ce dernier se gonflait comme s'il était sur le point d'éclater et de se déchirer. Madame Levy couru à la fenêtre et, à l'aide de ses deux mains, tenta de le maintenir en place.
"Denzel, recule toi !!"
Denzel tremblait. Il ne pouvait bouger, comme si la plante de ses pieds était collée au sol. C'est moi qui ai cassé cette vitre. Ce qui arrive est ma faute. Madame Levy l'attrapa et l'amena de force dans sa chambre lorsqu'il essaya de s'agripper à elle. A cet instant, le plastique se déchira et des rayons de lumière se déversèrent dans la pièce. Madame Levy ferma la porte de la chambre et laissa échapper un cri.
"Madame Levy !!!" Denzel tira la poignée et tenta d'ouvrir la porte.
"Denzel, arrete !"
"Mais-- !" Denzel tenta encore d'ouvrir.
Madame Levy poussa de tout son corps s'aidant de ses bras et de ses jambes afin qu'il reste dedans "Ferme la porte Denzel !"
Il pouvait voir plusieurs rayons de lumière qui passaient au travers de madame Levy, dansant et ricochant sur les murs, tels des serpents brillants qui couraient dans tout le salon. Ce n'était pas dans le livre des monstres. Je dois aller avertir un adulte. Non... c'est à moi de les combattre.
A peine eut-il crié "Madame Levy !" que la lumière la toucha. Elle gémit et le rayon de lumière rétrécit jusqu'à la taille d'une mince corde qui força son chemin à travers la chambre grâce à l'espace qu'il y avait entre Madame Levy et le mur. Il eu juste le temps d'apercevoir Madame Levy s'effondrer sur le sol avant d'être traversé par la lumière et de s'effondrer à son tour.

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『FINAL FANTASY VII: EXPÉRIENCE』- FF7 le roman